Lalonde exprime ses regrets, la gorge nouée

La Presse Canadienne
2013-01-31 12:32:00

"Il est essentiel que des personnes de votre calibre collaborent avec nous. J'ajoute que nous sommes conscients qu'il vous a certainement fallu une bonne dose de courage pour venir témoigner publiquement et, encore une fois, nous vous en remercions", a affirmé la présidente de la commission.
M. Lalonde, un ingénieur responsable du développement des affaires pour son entreprise, a assuré qu'il comprenait aujourd'hui la gravité de ce qu'il a fait, mais qu'à cette époque, il croyait se plier à ce qu'il fallait faire pour obtenir des contrats.
"J'aimerais prendre le temps d'exprimer mes profonds regrets concernant les événements que j'ai décrits au cours de mon témoignage. Malheureusement, je ne peux effacer le passé ni les événements auxquels j'ai participé. À cette époque, je croyais que c'était la chose à faire pour permettre à mon entreprise et à mes employés de travailler. Je comprends la portée de mes gestes et j'espère qu'on pourra un jour me les pardonner", a-t-il dit.
Par ailleurs, la commission a dû retirer de la preuve déjà déposée le nom de deux entreprises de construction dont on croyait avoir reconnu la plaque d'immatriculation dans le stationnement du club Le Consenza, décrit devant la commission comme le quartier général de la mafia montréalaise.
Finalement, Planchers Mirage André Villeneuve inc. et Construction LPG n'auraient pas dû figurer dans la liste, a annoncé la procureure chef de la commission, Me Sonia Lebel.
La méprise vient du fait qu'il y a eu inversion dans les lettres de la plaque d'immatriculation de la compagnie, a expliqué l'avocate.