Les juges de la Cour suprême des É-U valent plusieurs millions
Marie-ève Buisson
2023-04-28 11:15:00
Selon Bloomberg, il est impossible d’être plus précis. Les lois fédérales sur l’éthique obligent les juges à ne divulguer que les actifs qui peuvent être susceptibles de poser un conflit d'intérêt. « Par conséquent, le public ne peut évaluer qu’une partie des avoirs de chaque juge, dont la valeur est très variable ».
John Roberts serait le plus riche des juges de la Cour suprême, puisqu'il aurait déclaré entre 9 et 27 millions de dollars en actifs. Le juge détient entre autres un chalet au bord de l'eau dans le Maine, situé sur une île accessible uniquement par bateau, dont la valeur est estimée entre 250 000 et 500 000 dollars américains par an, ainsi qu'une partie d'un chalet en Irlande, dont la valeur est inférieure à 15 000 dollars américains.
Il possèderait également des actions individuelles de la société de télécommunications Charter Communications et de la société d'équipement de laboratoire Thermo Fischer Scientific Inc. Sa maison dans le Maryland n'est pas incluse dans ses déclarations, mais la propriété est évaluée à environ 2 203 800 dollars américains, selon les estimations de la société de marché immobilier Zillow.
Le juge Samuel Alito aurait déclaré des biens d'une valeur comprise entre 2,9 et 7,4 millions de dollars américains, dont des dizaines d'actions individuelles.
Brett Kavanaugh est celui qui a déclaré le moins de biens. Il a entre autres déclaré des actifs compris entre 15 000 et 65 000 dollars américains. Sa maison, située à Chevy Chase, vaut environ 1,7 million de dollars américains, selon Zillow.
De son côté, la juge Elena Kagan a perçu entre 1 000 et 2 500 dollars de revenus locatifs d'une propriété à Washington en 2021. Sonia Sotomayor, elle, loue une propriété à New York, évaluée entre 1 et 5 millions de dollars, pour un montant compris entre 15 000 et 50 000 dollars américains par an.
Plusieurs juges ont également reçu des avances de plus d'un million de dollars pour leurs contrats de livres, une tendance de plus en plus fréquente parmi les juges de la Cour suprême.