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Plus pauvres en 2010 les avocats !
L'équipe Droit-Inc
2010-06-09 08:30:00
Et oui les choux gras c'était il y a bien longtemps. En 2010, les avocats se serrent la ceinture, d'après un sondage qui vient tout juste d'être publié.
La relance économique n'y change rien. L'industrie juridique au Canada reste prudente.
Comme le révèle le sondage annuel du Canadian Lawyer's portant sur les honoraires juridiques, l'heure est aux réductions d'honoraires ou à tout le moins au statut quo.
Ont-ils eu plus de temps que d'habitude ? Le fait est que c'est un nombre sans précédent d'avocats - plus de 600 - à travers le pays qui ont répondu au questionnaire.
Si certains d'entre eux prévoient augmenter leurs tarifs sur des questions spécifiques, dans leur majorité, les avocats travaillant en litige civil, en pénal, en propriété intellectuelle, en droit de l'immobilier ou droit des successions travailleront au même prix que l'année passée.
Le sondage indique également que le taux horaire moyen des avocats d'au moins cinq ans d'expérience a baissé.
Voyez plutôt : un avocat de 10 ans de pratique dans l'Ouest du pays facturait $467 de l'heure en 2009 contre $ 337 cette année.
Pour l'expliquer, les répondants pointent du doigt le mauvais contexte économique général et les exigences croissantes des clients.
"Les clients sont plus près de leurs sous", dit l'un d'eux.
Dans les huit domaines de pratique passés au crible, à savoir : litige civil, droit des sociétés, droit pénal, droit de la famille, droit de l'immigration, propriété intellectuelle, droit de l'immobilier, et droit des successions, 46 % des sondés n'augmenteront pas leur taux horaire cette année.
Parmi ceux qui coûte que coûte ont choisi de rehausser leurs prix, ils le justifient par un éventail de facteurs comme l'inflation ou la complexité accrue des dossiers.
S'agissant des modalités de facturation, il y a là aussi eu une évolution.
Dans leur majorité, les sondés ont admis que leur cabinet était ouvert aux modes alternatifs de facturation, aussi bien qu'à pratiquer des taux horaires pondérés et consentaient des rabais plus fréquemment que par le passé.
Ils reconnaissent que l'avocat doit être créatif et moduler ses honoraires en fonction de différents facteurs, notamment du volume de travail apporté par les clients, des paiements anticipés des client et qu'il doit s'adapter aux clients.
Pour autant, un répondant admet que les "bureaux ne parviennent pas encore à offrir aux clients du sur-mesure en matière d'honoraire."
Face à ce contexte maussade, que vont faire les avocats ?
A priori, éliminer progressivement les champs de pratique peu rentables. Dans les petits cabinets, ce sera certainement tout ce qui touche aux testament et droit de l'immobilier.
Pour plus de détails (en anglais), cliquez ici.
Comme le révèle le sondage annuel du Canadian Lawyer's portant sur les honoraires juridiques, l'heure est aux réductions d'honoraires ou à tout le moins au statut quo.
Ont-ils eu plus de temps que d'habitude ? Le fait est que c'est un nombre sans précédent d'avocats - plus de 600 - à travers le pays qui ont répondu au questionnaire.
Si certains d'entre eux prévoient augmenter leurs tarifs sur des questions spécifiques, dans leur majorité, les avocats travaillant en litige civil, en pénal, en propriété intellectuelle, en droit de l'immobilier ou droit des successions travailleront au même prix que l'année passée.
Le sondage indique également que le taux horaire moyen des avocats d'au moins cinq ans d'expérience a baissé.
Voyez plutôt : un avocat de 10 ans de pratique dans l'Ouest du pays facturait $467 de l'heure en 2009 contre $ 337 cette année.
Pour l'expliquer, les répondants pointent du doigt le mauvais contexte économique général et les exigences croissantes des clients.
"Les clients sont plus près de leurs sous", dit l'un d'eux.
Dans les huit domaines de pratique passés au crible, à savoir : litige civil, droit des sociétés, droit pénal, droit de la famille, droit de l'immigration, propriété intellectuelle, droit de l'immobilier, et droit des successions, 46 % des sondés n'augmenteront pas leur taux horaire cette année.
Parmi ceux qui coûte que coûte ont choisi de rehausser leurs prix, ils le justifient par un éventail de facteurs comme l'inflation ou la complexité accrue des dossiers.
S'agissant des modalités de facturation, il y a là aussi eu une évolution.
Dans leur majorité, les sondés ont admis que leur cabinet était ouvert aux modes alternatifs de facturation, aussi bien qu'à pratiquer des taux horaires pondérés et consentaient des rabais plus fréquemment que par le passé.
Ils reconnaissent que l'avocat doit être créatif et moduler ses honoraires en fonction de différents facteurs, notamment du volume de travail apporté par les clients, des paiements anticipés des client et qu'il doit s'adapter aux clients.
Pour autant, un répondant admet que les "bureaux ne parviennent pas encore à offrir aux clients du sur-mesure en matière d'honoraire."
Face à ce contexte maussade, que vont faire les avocats ?
A priori, éliminer progressivement les champs de pratique peu rentables. Dans les petits cabinets, ce sera certainement tout ce qui touche aux testament et droit de l'immobilier.
Pour plus de détails (en anglais), cliquez ici.
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Anonyme
il y a 15 ansLes sondages volontaires du genre ne sont pas statistiquement représentatifs.Alors ça vaut ce que ça vaut comme données.
Cynik
il y a 15 ansPfff...
De quoi on se plaint?!
Personellement, je suis en début de pratique, je fais du 65h/semaine, je n'ai pas pris de vacances depuis ma première année d'études en droit et je gagne moins qu'une caissière étudiante qui ferait du 35h chez Wal-Mart. Et vous savez quoi? Je le vis très bien: ça fait partie du jeu!
Le droit, ce n'est pas une carrière de fonctionnaire avec des avantages sociaux, un salaire garanti croissant par pallier, des semaines de 30 heures, des vacances: c'est dur. Très dur. Il n'y a pas d'argent à se faire à moins de suer sang et eau pour la mériter
Oui, je suis peut-être Me X., mais je mange des toast au beurre de pinottes le matin, l'achat d'une voiture est un rêve lointain et dans l'état actuel des choses, ma préoccupation principale est de payer mon loyer, poursuivre ma formation, d'améliorer mes compétences et de devenir meilleur; un jour, ça changera pour deux raisons: parce que je le vaudrai et parce que l'économie le permettra - mais en attendant, je vais pas me mettre en boule et pleurer non plus!
Ce sont les clients qui établissent le budget: si eux n'ont pas d'argent, comment voudriez-vous qu'ils nous paient ? La récession frappe tout le monde. Mais en attendant, que diable! Faites-donc contre mauvaise fortune bon coeur et serrez-vous la ceinture! On n'en meurt pas.
Cyniquement vôtre
P.S.: Je suis 100% d'accord avec le commentateur précédent - les sondages ne sont pas du tout représentatifs et donnent une image trop dorée de la réalité.
GBS
il y a 15 ansBien là, je vous plains un peu, vu la façon dont vous présentez votre cas.
J'espère que votre dur labeur sera récompensé plus tôt que tard.
Me
il y a 15 ans65h/sem et faire moins qu'une employée de Wal-Mart est carrément de la mauvaise gestion. Baissez votre taux horaire à 50$. Sur 65 vous en facturez 50, ce qui fait 125 000 $ par année, brut, avant dépenses et impôt. La voiture devient brusquement réalité.
Cynik
il y a 15 ans@ GBS
Merci, c'est gentil. Je me débrouille: ça fait partie du jeu ^^ cette situation ne durera pas éternellement. Je continue à me former et à rester à l'affut des opportunités - et j'ai un très profond respect pour tout ceux et celles qui en font autant.
C'est à chacun de travailler pour améliorer son sort, et non de me plaindre et de rejeter une quelconque "faute" ailleurs en attendant qu'on fasse quelque chose pour "nous rendre justice" ( i.e.: voir le thread sur les regroupements "pseudo-syndicaux" d'étudiants et de jeunes avocats aux USA )
Un jour, je serais aussi bourré de fric que Me!!!!! ^^ Hahahahaha!