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Quels seront les dossiers chauds de 2019?

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Delphine Jung

2019-01-07 15:00:00

C’est la rentrée! Quelles surprises nous réserve la scène juridique en 2019? Droit-inc vous a posé la question!
Mes Dufour, Trudel, Lessard, Sananes, Hillier et Bedard.
Mes Dufour, Trudel, Lessard, Sananes, Hillier et Bedard.
Droit-inc a sondé les avocats pour leur demander quels étaient selon eux les dossiers qui allaient occuper la scène juridique cette année. Voici leurs réponses!

Des enjeux économiques

Pour André Dufour, associé directeur chez Borden Ladner Gervais, les enjeux économiques seront particulièrement présents.

« La baisse substantielle des taux d’impôts corporatifs aux États-Unis devrait forcer le Canada à revoir rapidement son cadre fiscal pour demeurer compétitif et continuer d’attirer des entreprises et des investissements ».

Il évoque également la montée du protectionnisme américain qui pourrait finalement bénéficier au Canada, « étant le seul pays du G7 dans un traité de libre-échange en Amérique du Nord, en Europe et dans le traité transpacifique ».

Plusieurs avocats, comme Dominique Babin de BCF, André Dufour ou encore Anik Trudel de Lavery, pensent également que la nouvelle mouture de l’ALÉNA, baptisé désormais ACEUM, donnera du fil à retordre aux spécialistes.

Me Dominique Babin, associée en droit des affaires chez BCF.
Me Dominique Babin, associée en droit des affaires chez BCF.
Me Babin, associée en droit des affaires, pense que ce nouvel accord va demander au Canada « de déposer le traité au Parlement pendant 21 jours de séance avant de prendre des mesures législatives pour le mettre en œuvre ».

D’après elle, ces mesures auront des conséquences sur les procédures douanières, la propriété intellectuelle ainsi que dans les secteurs de l’agriculture et de l’automobile.

Le boom de la PI

En parlant de propriété intellectuelle, la boss de Lavery, Anik Trudel, conseille aux entreprises de miser, en 2019, sur un plan d’affaires incluant les meilleures pratiques de propriété intellectuelle, car elles «trouveront souvent plus de valeur auprès d’investisseurs qui voient un meilleur potentiel de gain à faible risque».

Ainsi, la protection des intangibles (innovations, marques, créations, etc.) par la propriété intellectuelle est d'après elle, souvent synonyme de meilleures marges de profits, d’exclusivité et de financement plus avantageux.

L’immigration ciblée

Sujet plus « local », celui de la pénurie de main-d'œuvre qui touche le Québec, mais le pays aussi plus largement. Pour Me Julie Lessard, avocate chez BCF en droit de l’immigration d’affaires, c’est le sujet de l’heure. L’immigration ciblée est d’après elle une solution.

« Une étude récente indique que 37 % des entrepreneurs au Québec avaient des difficultés à remplir leurs postes vacants », appuie-t-elle.

Le cannabis

Me Solomon Sananes, associé directeur chez Norton Rose.
Me Solomon Sananes, associé directeur chez Norton Rose.
Évidemment, les suites du dossier « cannabis » seront à suivre. C’est en tout cas l’avis de Solomon Sananes, associé directeur à Norton Rose.

« Maintenant que la consommation de cannabis à des fins récréatives a été légalisée, le marché continuera bien sûr à évoluer », explique-t-il.

Selon lui, les transactions se multiplieront et la taille des fusions et acquisitions risque d’augmenter au fur et à mesure que ce secteur se consolide.

« Bien entendu, nous nous attendons à ce qu’il y ait des litiges, comme dans tout secteur d’activité, en lien par exemple avec les relations contractuelles ou la propriété intellectuelle. De plus, comme les employeurs font face à une nouvelle réalité, nous aurons certainement des mandats en droit de l’emploi et du travail », dit-il.

Cybersécurité et technologies

Pour l’associé, la protection des données et la cybersécurité seront aussi les thèmes phares de 2019.

« La cybersécurité préoccupe beaucoup nos clients qui gèrent des données personnelles parce que, comme on le constate dans les nouvelles, le piratage est devenu un problème majeur. »

Il rappelle qu’au Canada, les entreprises doivent tenir compte depuis le 1er novembre de la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE), ce qui a pour conséquence « un grand travail d’accompagnement à faire ».

Les technologies perturbatrices comme la blockchain et l’intelligence artificielle font aussi partie des sujets à suivre en 2019, selon lui.

Des affaires à suivre

Quelques réponses plus surprenantes - mais pas moins intéressantes - nous ont également été transmises, notamment celles de Ryan Hillier de NOVALex.

Me Ryan Hillier, de NOVALex.
Me Ryan Hillier, de NOVALex.
Pour lui, l'audition sur l'appel de la journaliste Marie-Maude Denis de Radio-Canada devant la Cour suprême du Canada concernant la protection des sources journalistiques dans le cadre du litige qui l'oppose à l'ex-VP de la firme de génie Roche, Marc-Yvan Côté « sera une affaire à suivre avec grand intérêt », croit-il.

Tout comme la demande d'autorisation d'exercer une action collective initiée par Environnement Jeunesse visant le prétendu défaut d'agir du gouvernement fédéral par rapport aux changements climatiques.

Du côté plus politique, Me Hillier pense au projet de loi sur la laïcité que déposera la Coalition Avenir Québec au printemps, appelé à remplacer le projet de loi 62 du précédent gouvernement libéral.

L’environnement

Enfin, Éric Bédard, associé directeur chez Fasken pour la région du Québec, pense lui aussi que les enjeux environnementaux vont animer 2019.

« L’environnement est au premier plan des préoccupations et au niveau législatif, un nouveau régime est entré en vigueur au Québec. Les investisseurs doivent être bien outillés pour faire cheminer leur projet rapidement tout en évitant les écueils inutiles», détaille-t-il.
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31 commentaires
  1. Étudiante
    Étudiante
    il y a 5 ans
    Criminel
    Aussi hâte de savoir le dénouement de l'affaire Bissonnette....

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      oui mais....
      Bonne chance pour 2019... ce dossier risque de se retrouver à la CSC.

  2. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    Quid des Actions collective
    Personnellement j'ai hâte de voir quels seront les 'sujets' des actions collectives en 2019, histoire de voir jusqu'où l'imagination des avocats spécialisé en ce genre de dossier les amèneront...

  3. Anonyme
    Anonyme
    il y a 5 ans
    La guerre des minorités contre la CAQ et le peuple québécois
    En cette année électoral pour Justin "il n'y a pas de place ici pour vous madame" Trudeau, la guerre des officines fédéralistes contre la loi (à venir) sur la laïcité risque de faire beaucoup de bruit.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      la guerre!
      Revendiquer des droits garantis par la Charte des droits et libertés de la personne, adoptée à l'unanimité en 1975 par l'Assemblée nationale, constitue mener une guerre contre le peuple québécois?

      Avoir un point de vue différent du vôtre sur des questions aussi fondamentales, les revendiquer de façon démocratique et légales, c'est faire la guerre?

      Au final, votre position ne saurait être nuancée puisque selon vous les minorités ne font pas partie du peuple québécois...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Ravages
      La maladie mentale fait des ravages dans la société.

    • Me WX
      Me WX
      il y a 5 ans
      Abrogation de la Charte
      Adopté à l'unanimité.

      On ne pouvait pas prévoir en 1975 que cette charte deviendrait tyrannique à l'égard de la majorité.

      Qu'elle servirait à détruire éventuellement la majorité.

      Pour cette raison, un mouvement doit commencer pour que la Charte québécoise soit abrogée.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      "les minorités ne font pas partie du peuple québécois"
      Beaucoup de leurs membres, et la majorité de leur représentant, vomissent ostenciblement tout ce qui est québécois.

      Pour eux, la définition d'un québécois se limite à quelqu'un qui réside au Québec, et tous leurs référents culturels sont étranger à la culture, à l'histoire, et à ceux qui ont défrichés la terre d'ici depuis 4 siècles.

      Écoutez les se réclamer continuellement du Canada (anglais), du régime fédéral, et évoquer leur pays d'origine en disant "mon pays".

      Quelqu'un qui se comporte et s'exprime ainsi n'est pas québécois. A tous ces immigrants qui nous foutent en pleine face leur pays d'origine en évoquant "mon pays", je réponds que moi aussi j'ai un pays: le Québec. S'ils sont s'y attaché à "leur" pays, ils devraient comprendre que le mien me tient également à coeur!=.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Ces minorités qui veulent changer le peuple québécois
      L'actualité fourni un bel exemple de ces minorités qui ne veulent pas faire parti du peuple québécois tel qu'il est, et qui veulent le changer: madame Amel Zaazaa.

      Elle est originaire de Tunisie, a semble-t-il des diplômes (probablement décernés par des institution Françaises), et a travaillé à l'ambassade de France en Tunisie (ce à quoi on n'a pas accès à moins d'être minimalement dans le cercle de la petite bourgeoisie).

      Que fait-elle une fois au Québec ? Elle chie sur les québécois. Denise Bombaridier a écrit un papier récemment à son sujet (http://www.journaldemontreal.com/2019/01/04/une-donneuse-de-lecons).

      A une époque pas si lointaine (les années 90), un groupe humoristique alors immensément populaire (RBO), se moquait des accusations dirigées contre les québécois en dépeignant Robert Bourrassa en "Hitler de Westmount", et en employant le sobriquet de "maudits français" pour désigner les donneurs de leçons issus de cette communauté, qui depuis la fin des années 50 se moquaient des québécois mangeant du pain Weston et des tranches de fromage Singles. Ces francais donneurs de leçons ont pratiquement disparus, en finissant par s'intégrer (et nombre d'entre eux l'ont fait en ouvrant des boulangerie et des fromagerie). A l'opposé, les "maudits français" d'aujourd'hui (qui ne sont pas que franĉais) ne font plus face à la critique. Guy A. s'est embourgeoisé et n'oserait plus faire les même gags, les humoristes d'aujourd'hui sont des peureux, une grande partie du peuple a été domestiquée par les menaces de racisme, et les représentants des minorités sont encore plus engraissés qu'autrefois par les subventions fédérales (et provinciales).

      Au sujet du sketch du Bye Bye 2018 se moquant de Trudeau lors de son voyage en Inde, Mahaa Khna écrivaiit « J’ai souvent été confrontée au racisme et à l’ignorance dans ma vie. Mais je n’ai jamais été aussi offusquée qu’aujourd’hui ! Bravo à Radio-Canada pour avoir créé la vidéo la plus dégoûtante de tous les temps. » (http://www.journaldemontreal.com/2019/01/07/comment-dit-on-humour-en-penjabi).

      Si cette dame estime que ce vidéo est le plus dégoutant de tous les temps, c'est qu'elle n'a jamais dû voir de documentaire traitant de la pauvreté en Inde.

      Au train ou vont les choses, dans 20 ans le Québec risque de ressembler à la France d'aujourd'hui.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      tant qu'à faire, on brule tout
      "tyrannique à l'égard de la majorité.

      Qu'elle servirait à détruire éventuellement la majorité."

      Tout ça pour une couple de bonnes femmes qui veulent être fonctionnaires/ profs/ éducatrices et porter un foulard sur la tronche?

      Si notre peuple ne tient qu'à ça, s'il est prêt à trahir ses principes fondamentaux (c'est le but d'une charte...) pour cette raison, vaut mieux qu'il disparaisse, il n'en vaut pas la peine.

      Tellement tanné des alarmistes qui pensent que notre avenir dépend de cete question sans conséquence rééelles et dopée au max par les peureux de tout acabit.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Êtes-vous vraiment juriste?
      Allez vous aussi proposer de rammener le parti créditiste?

      Une charte, c'est fait pour évoluer avec les changements de société, ne vous en déplaise.

    • Maxime
      Maxime
      il y a 5 ans
      Peureux?
      Foulard sur la tronche? Sans conséquences réelles?

      Je crois que "le peuple" avec lequel vous êtes si condescendant comprend très bien le danger énorme, périlleux, civilisationnel posé par l'intégrisme religieux islamique.

      Tsé, comme un chien qui saît même à quatre semaines que l'odeur du feu c'est la mort il prend la fuite. Le peuple sait instinctivement qu'il y a danger. Mortel. Que la Charia est l'étape finale.

      Mais il y a des gens comme vous pour les traiter de peureux et souhaiter leur disparition.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      peureux!
      La condescendance, c'est pour votre point de vue, celui des peureux, et ne vous en déplaise, ce n'est pas synonyme de peuple.

      Au contraire, j'ai beaucoup plus confiance au peuple québécois que vous qui avez peur que 3% de notre population- dont un proportion significative est non-religieuse- réussisse à transformer notre société de façon fondamentale et de façon contraire à tout ce que nous croyons, tout ce que nous sommes. Pour cette raison je ne vois pas la nécessité de trahir nos principes fondamentaux pour une menace somme tout marginale.

      Par ailleurs, les gens avec votre point de vue n'expliquent jamais comment interdire les foulards servira à empêcher l'énorme menace que serait la charia. Parce que sans voile ils perdent leur pouvoir magique d'ensorceler la population?

    • Urbain
      Urbain
      il y a 5 ans
      La charte des dérives
      Après la Deuxième Guerre mondiale, ce genre de chartes était de bon ton pour tenter de combattre les anciens abus poussés au paroxysme par le nazisme ou le stalinisme. Comme trop souvent malheureusement, les bénéficiaires des changements sont incapables d’être satisfaits d’une égalité juste et en abusent toujours plus dans une action qui ressemble davantage à une vengeance ou un désir d’inverser les rôles.

      Vous êtes fatigués des alarmistes et des peureux ? C’est aussi ce qu’on disait de ceux qui dénonçaient le nazisme à la vieille de la 2eGM. Personnellement j’en ai plus qu’assez de ceux qui jouent à l’autruche. Remplacez votre précieux voile par la croix gammée, ça vous fera peut-être sortir la tête du sable. La croix gammée n’était aussi qu’un bout de tissu comme votre voile, qui est encore plus visible qu’un brassard. Que des vêtements oui mais quels symboles puissants par contre.

      Un symbole est combattu par un autre symbole. Interdire le voile, c’est une victoire symbolique et un puissant message envoyé aux extrémistes religieux qui profite de notre système laxiste.

    • Urbain
      Urbain
      il y a 5 ans
      Ravagé
      Ravages, vous semblez en connaître beaucoup sur la maladie mentale.

    • Urbain
      Urbain
      il y a 5 ans
      À Rome ..
      Le problème est plutôt le concept de l’immigration en lui-même. Il y a un malaise palpable de dire qu’une personne est un citoyen de tel pays simplement parce qu’il a un papier sur lequel c’est écrit. Le malaise est encore plus grand quand cette personne ne prend même pas la peine s’identifier à son peuple d’adoption autrement que pour des raisons administratives ou, pire, le méprise.

      Cet ancien concept acceptait à la base d’importantes différences entre le peuple d’adoption et ses immigrants en misant que ceux-ci feraient majoritairement tout à moyen et long terme pour s’intégrer et s’identifier au peuple ayant eu la bonté de les accueillir. Or, ce n’est plus ce qui se passe. Immigration massive, ghettoïsation et promotion du multiculturalisme par les élites déconnectées font en sorte que l’intégration culturelle des immigrants est faible. Ceux-ci voient peu d’intérêt de s’intégrer et s’identifier à leur nouveau peuple autrement que par le travail et certains (comme cette Amel Zaazaa) n’hésitent même pas à le mépriser et l’insulter ouvertement.

      L’expression « Québécois de souche » vient probablement de ce malaise palpable mais non diagnostiqué qu'un Québécois, c’est d’abord et avant tout quelqu’un qui a une véritable volonté de s’identifier au peuple québécois. Quelqu’un qui en adopte les codes culturels, s’intéresse à ce peuple, à son histoire, partage ses valeurs et sait communiquer cet état d’esprit. Quelqu’un dont on acceptera la critique parce qu’il en fait partie. Pas seulement parce que c’est écrit sur un morceau de papier.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      pourtant
      Nous sommes gentils, acceuillants et sympathiques (c'est vrai en grande partie, mais rien n'est parfait), mais nous avons l'épiderme ultra-sensible à la critique, particulièrement si elle vient des "étrangers".

      Le texte de Bombardier que vous cité est une attaque contre la dame sans jamais répondre à ses critiques. Elle vient d'arriver, elle est d'origine maghrébine, elle prend des airs supérieurs des français, soit, mais en quoi a-t-elle tort? Et qu'est-ce que Bombardier en sait du quotidien des nouveaux arrivants? Pas très convaincants à moins d'avoir les préjugés alimentés aux chroniques quotidiennes du média qui publie Mme Bombardier.

      Au fait, pourquoi cette dame est-elle représentante de la communauté dont elle issue? Plus que les dizaines de milliers d'autres qui n'ont pas fait ce genre de critiques? Quand on a des préjugés, on cherche à les conforter....

      Même chose pour Mme Khna. Elle critique les stéréotypes. On peut ne pas être d'accord, mais n'a-t-elle pas le droit à la critique? Pourquoi elle n'a pas le droit d'être sensible aux stéréotypes véhiculés par le sketch mais nous avons le droit d'être ausi sensible à sa critique? Une personne (et je suis conscient qu'il y en a d'autres), mais sont-ils même majoritaires? Et le JdeM publiait également des témoignanges de gens d'origine indienne qui estimait que le sketch n'avait rien d'offusquant. Pourquoi vous n'avez pas retenu leur témoignage à titre de représentation de la communauté?

      Finalement, je me souviens de beaux exemples de réactions modérées de notre peuple quand il se fait critiquer par quelqu'un de l'extérieur. Que ce soit un chroniqueur anglais ou une critique de nourriture francaise, même le gouvernment s'en est mêlé. Sans compter notre réaction calme quand le McLeans a déclaré le Québec la province la plus corrompue. Avant la Commission Charbonneau....

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      !!
      "Quelqu'un qui se comporte et s'exprime ainsi n'est pas québécois."

      Dommage pour vous, mais personne ne vous a nommé afin de faire cette détermination et votre énoncé est faux d'à peu près toutes les façons possibles.

      Notamment votre tentative de vous accorder plus de "québécitude" en raison de vos ancêtres, est d'un ridicule! Il n'y a longtemps que personne ne réflechit de cette façon pcq'ils ont compris que cet argument est ridicule à moisn d'être autochtone!

      Pour le reste, posez-vous la question suivante: il y a seulement une façon (la vôtre!) d'être québécois? Et qu'est-ce que votre message annonce à ceux qui cherchent à s'intégrer mais se font rejeter du revers de la main soit pcq vous généralisez, soit ils ont conservés certains us et coutumes de leur pays d'origine (on oublie pas tout en descendant de l'avion)?

      Et au fait, les représentants, qui leur confèrent ce statut? Les média qui en ont besoin pour leurs papiers? Personne ne les a élus...

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      En effet
      Je constate malheureusement trop souvent ses conséquences en lisant certains commentaires sur ce site.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      Point de vue
      Je suis née et j’ai grandie ici mais mes parents sont immigrants. Je parle québécois avec le même accent que mes amis d’origine pur-laine. Nous partageons les mêmes intérêts, en majorité.

      Cependant je suis trahie par mon nom et mon faciès. Quand on me demande d’où je viens, je réponds de Longueuil. Mais à coup sûr mon interlocuteur revient à la charge et m’explique qu’il veut en fait connaître le pays d’origine de mes parents. Combien de fois j’ai compris que la personne qui parlait des québécois m’excluait de cette définition? De plus, je constate que mon nom m’a fermé la porte quand je postule sur un poste en me comparant à mes amis. C’est mon expérience et celui de Bon nombre d’autres dans ma situation.

      Alors quand vous écrivez que ce nous qui rejetons le Québec, réfléchissez svp à mon expérience. Peut être que vous comprendrez que le problème n’est pas unilatéral. Vous comprendrez que même avec les meilleures intentions quand on se fait rejeter, le repli identitaire est une option alléchante

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Attention
      @Pourtant: Contrairement à ce que vous écrivez, même si ce n'était pas le but de son article, Bombardier répond partiellement aux critiques de Zaazaa:

      "ignore-t-elle que le Québec fut découvert par des Français blancs, qu’il fut vaincu en 1759 par des Britanniques blancs et qu’il a été peuplé très majoritairement par la suite par des Blancs ?"

      "croit-elle que la députée devrait être voilée pour être plus représentative des femmes musulmanes ?"

      "le Québec n’est pas la France. C’est une société colonisée à sa manière par les Britanniques. Un colonialisme de gentlemen, dirait-on"

      Où est-ce que c'est écrit que Zaazaa serait représentante de sa communauté ? Bombardier n'a pas écrit ça. Vous êtes sûr d'avoir lu l'article? On se demande qui cherche à conforter ses préjugés.

      Quant à Khna elle a le droit de critiquer mais aussi de se ridiculiser. Et on a également le droit de la critiquer. Quand quelqu'un vous traite de raciste à cause d'un cliché dans un contexte humoristique ne visant même pas cette communauté, il y a de quoi avoir l'épiderme sensible. Il y a une différence entre critiquer et insulter gratuitement. Zaazaa et Khna ne semblent pas être au courant.

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Aller de l'avant
      Ce genre de questions n'a rien d'offensant. C'est même plutôt flatteur que quelqu'un s'intéresse à vos origines ou à celles de votre famille. Des québécois venant de régions (ex : Île de la madeleine) se font souvent poser ce genre de questions sur leur accent et ils n'en sont pas insultés. Il y a une différence avec la majorité, les gens se renseignent voilà tout.

      On vous a fermé la porte au nez à cause de votre nom ? Si c'est le cas, c'est déplorable. Ça arrive. La discrimination existe. Vous pouvez porter plainte ou dénoncer. Par contre, le repli identitaire ne fera qu'augmenter les préjugés. Vaut mieux vous retrousser les manches et essayer de faire mentir ces préjugés.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      merci, mais
      "Ce genre de questions n'a rien d'offensant."

      Je suis curieuse: quelle est votre expérience pour faire ce genre d'affirmation? Êtes-vous issu d'un groupe minoritaire? Si ce n'est pas le cas, sur quoi vous vous fondez pour conclure de la sorte? Vous arrogez-vous une connaissance sur le vécu de toutes les minorités?

      Dans plusieurs cas, vous avez raison. Mais dans plusieurs autres, le but est de souligner la différence, le fait que je ne suis "pas vraiment québécoise" (ce qu'on me rappelle fréquemment par ailleurs). Voyez comment les commentaires ici font la distinction entre ceux dont les ancêtres seraint arrivés il y a 400 ans et qui sont seuls responsables du Québec moderne et les autres.

      Vous manquez l'essentiel de mon message: le repli n'est pas un phénomène dont la seule cause est un rejet de la part des immigrants de leur culture d'accueil. C'est un processus interactif avec de nombreux facteurs contributifs dont plusieurs émanent justement de la culture d'accueil qui pourtant -ici et dans la majorité des cas- rejette toute responsabilité.

      Et le repli n'est pas un processus volontaire ni même conscient. Ça devient plus facile d'être avec des gens qui ne nous font pas sentir différent.

      Mais tant que vous n'aurez pas vécu une expérience comme la mienne, vous feriez mieux de garder vos conseils pour vous-mêmes.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      oui
      "Où est-ce que c'est écrit que Zaazaa serait représentante de sa communauté ? Bombardier n'a pas écrit ça."

      C'est vrai, elle ne l'a pas fait, et je n'ai pas dit qu'elle l'avait fait non plus. Je faisais référence à vous qui le faites en utilisant cet exemple dans votre commentaire.

      Quant à ce que vous prétendez être les arguments, ils ne répondent pas aux doléances de Zaaza, ils servent plutôt à l'attaquer.

      Quant à Khna, il est paradoxal que l'on se sente attaqué, mais vraiment attaqué par une critique (voir tous les commentaires des chroniqueurs), mais que l'on rejette du revers de la main la critique d'un groupe minoritaire. Le double standard est tellement flagrant!

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      bof
      La Charte québécoise fût adoptée en 75, 30 ans après la fin de la 2e guerre mondiale. Pas convaincu que les 2 soient reliées.

      Mais votre argument est que islam, du moins celui pratiqué par celles qui portent le foulard si je compnreds bien, est l'équivalent du nazisme.

      Vous savez que la grande majortié des musulmanes ne portent pas de foulard? Et qu'au Québec 62% des immigrants musulmans ne vont jamais à la mosquée? Comme ils sont 3% de la population au total, incluant les non-pratiquants et celles qui ne se voilent pas, mettons qu'il n'en reste pas tant que ça à craindre.

      Finalement, votre analogie prouve bien que vous ne comprenez rien aux motifs qui poussent une femme à porter le voile. Dans la grande majorité des cas elle le fait par soumission à Dieu et non par soif de domination ou prosyletisme.

      Mais compte tenu de vos propos, je soupconne que cet argument est sans intérêt pour vous...

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans

      D'accord, je comprends maintenant votre référence mais je n'étais pas celui qui avait écrit le message initial.

      Quant aux citations, je maintiens que ça répond aux critiques de Zaazaa, soit le manque de représentatitivité des minorités. De toute manière, ce n'était pas le but du texte de Bombardier.

      Aucun paradoxe ou double standard pour Khna. Se faire caricaturer n'est absolument pas la même chose que se faire traiter de raciste.

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Ou pointe de l'Iceberg ?
      Le nazisme est seulement un exemple à l'êxtrême pour démontrer que les "bouts de tissus" peuvent être néfastes et contredire l'argument préféré des défenseurs du voile pour minimiser son importance.

      Ce n'est pas l'islam que je critique dans mon commentaire mais l'islam radical, dont le voile est le porte étendard. Sur quoi vous vous basez pour prétendre que la grande majorité des femmes qui portent le voile le font par "soumission à Dieu" ? Vous direz ça à celles qui se font assassiner parce qu'elles ne portent pas le voile. Même au Canada...

    • Pirlouit
      Pirlouit
      il y a 5 ans
      Conseils gratuits
      C'est possible mais je suis toutefois d’avis que la connaissance permet également de donner son avis. Je vais donc me permettre de ne pas répondre à votre premier questionnement puisque cela ne devrait pas avoir d'incidence dans une discussion.

      Évidemment, si la question de vos origines est posée avec mépris, le but n'est pas la curiosité mais plutôt de vous insulter et là, il y a un problème. Personne n’aime se faire mépriser.

      L’accent mis sur les « quartiers de noblesse » est surtout pour se protéger de ceux qui s’arrogent le droit de faire la leçon alors qu’ils ne maîtrisent pas les codes culturels de leur pays d’accueil. Comme j'ai écrit plus bas, l'identité d'un peuple est plus qu'un morceau de papier. Il faut en maîtriser les codes culturels. Un peu comme être reconnus par ses pairs. Comme dans n'importe quel groupe : vous devez faire vos preuves avant d'être accepté. C'est très animal. Pensez-vous arriver la première journée à votre nouveau travail et vous imposer comme si vous étiez déjà la patronne depuis 10 ans ? Bien sûr que non ou vous serez vite rejetée par tous pour votre plus grand malheur. Vous devrez d’abord être acceptée et gagner le respect des autres avant de pouvoir vous affirmer graduellement et pouvoir rivaliser. Souvent ça fonctionne. Parfois non pour des raisons compréhensibles et parfois pour les mauvaises raisons (votre couleur ou votre nom par exemple).

      Sans être rejeté, il sera presque impossible pour un immigrant adulte de s’intégrer à 100% dans sa nouvelle culture. Tout en étant fonctionnels et relativement bien intégrés, ils seront toujours un peu étrangers et ils le savent très bien, d’où bien souvent qu’ils s’identifient davantage à leurs peuples d’origine. Il est déjà difficile pour un adulte de maîtriser une langue étrangère, c’est quasi-impossible pour l’accent. C’est la réalité et ce n’est pas nécessairement un problème pour autant qu’ils fassent des efforts minimaux. Ce sera leurs enfants qui pourront réellement s’Intégrer.

      On n'a pas toute l'information mais d’après ce que vous nous dites, vous semblez maîtriser plusieurs de ces codes. Vous êtes née ici, vous parlez « québécois », vous parlez sans accent. Vous partagez « en majorité » les mêmes intérêts. Avec « majorité », déjà on pourrait déceler une partie du problème. C’est normal, vos parents issus d’une autre culture avaient possiblement des valeurs différentes et ils vous en ont communiqués certaines. Mais juste ça c’est assez pour que les gens questionnent votre appartenance. Peut-être la raison pour laquelle certaines personnes soulignent votre différence. Mais peut-être avez-vous raison et est-ce par discrimination aussi. La vérité est probablement peut-être un peu des deux. De la même manière, probablement que si vous retourniez dans le pays d’origine de vos parents, on remettrait également votre appartenance en question, même si vous aviez les traits et le nom de famille typique de ce pays. Vous êtes entre deux cultures, c’est votre réalité. Vous identifiez-vous au peuple d’origine de vos parents ou comme québécoise ? Cela éclairera de beaucoup la discussion.


      Concernant le repli identitaire, votre premier commentaire n’était pas très clair. Je suis d’accord avec vous que la culture d’accueil a ses obligations (accueillir équitablement par exemple) mais je suis d’avis que la plus grande responsabilité de tenter de s’intégrer revient aux immigrants eux-mêmes. Du-moins est-ce le fardeau que je m’imposerais si je décidais d’émigrer : apprendre la langue de mes hôtes, les respecter, accepter (ou minimalement respecter) leurs valeurs, etc. Être aussi prêt à ne pas généraliser à tous si je suis victime de discrimination.

  4. Malekal
    Malekal
    il y a 5 ans
    Alexandre Bissonnette
    Je crois que la décision qui sera rendue dans le dossier d'Alexandre Bissonnette sera intéressante et importante.

  5. Avocat
    Avocat
    il y a 5 ans
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    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 5 ans
      100% d'accord
      Ce n'est pas la seule. Et pour avoir fait mon stage dans un bureau qui payait ses juniors 500$ par semaine (il y a de ça 4 ans), je peux vous garantir que la charge de travail dépasse assurément les 35h semaine.

      Déplorable.

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