Robert Marcil ne pouvait lire tous les sommaires décisionnels

La Presse Canadienne
2013-02-25 13:44:00

Sa signature apparaissait bien au bas des sommaires décisionnels rédigés par des ingénieurs concepteurs, comme Gilles Surprenant, qui y expliquaient les projets, mais il s'agissait d'une signature électronique, a-t-il pris soin de préciser.
M. Marcil avait plutôt affaire à Yves Themens, l'ingénieur chef de groupe, qu'il a qualifié de chien de garde de l'organisation. Et c'est M. Themens _ qui a déjà témoigné devant la commission l'automne dernier _ qui était en relation avec les ingénieurs concepteurs des projets et qui devait leur poser des questions, le cas échéant.
M. Marcil a assuré qu'il n'avait pas une confiance aveugle en M. Themens, bien qu'il devait aussi se fier à lui, puisqu'il ne pouvait pas lire dans le détail tous les sommaires décisionnels qui aboutissaient sur son bureau, avant de cheminer plus haut dans la hiérarchie.
En tout, entre huit et 12 instances devaient approuver ces projets, a affirmé M. Marcil.