Une avocate au petit déjeuner

Pascale Gouin, associée chez Legault Joly Thiffaut, donne de son temps et de son expertise juridique au Club depuis plus de 12 ans.

C'est lors d'un rendez-vous professionnel qu'elle a fait la connaissance de Daniel Germain, président fondateur. Sensibilisée à la cause des enfants, elle a alors décidé de prendre part à l'organisme de bienfaisance qui s'occupe de fournir le repas du matin en milieu scolaire au plus défavorisés d'entre eux.

Combattre les inégalités

"Chaque enfant a droit à sa chance" dit l’avocate, qui pratique notamment en droit matrimonial. Ça va plus loin qu'un petit déjeuner, on travaille aussi sur l'estime de soi."

Au delà du repas, les bénévoles du Club font un travail d’accueil auprès des enfants, avec des encouragements et de la stimulation, le but étant aussi d’assurer leur bonne intégration dans le milieu scolaire.

Me Gouin met à profit ses compétences juridiques et s'assure de la conformité des actions du Club avec la législation en vigueur au travers de la révision des différents contrats, du respect de ses droits et de ceux de ses commanditaires.

Au cours de visites d’école ou de participations à différents événements organisés par l’association, l’avocate a pu constater l’importance de l’action du Club dans la vie des enfants.

"Lors d’un Classique de Golf du Club, j'ai rencontré une jeune étudiante en médecine qui a bénéficié plus jeune de l'accueil et des services du Club. Elle m'a confié qu'elle n'en serait pas arrivée là sans cet accompagnement”, raconte Pascale Gouin.

Garder le Cap

Témoin de son dévouement envers la cause, Daniel Germain lui a demandé de faire partie du conseil d'administration du Club en 2010, puis d'en prendre la présidence à l'été 2012.

Quand on l'interroge sur l'orientation que prendra la nouvelle présidente, Me Gouin répond qu'elle veut maintenir le cap fixé par le Club, qui jusqu'à l'année dernière a connu un succès exponentiel.

Alors que 64 écoles bénéficiaient du service de petits déjeuners au Québec en 2000, on en comptait près de 300 en 2011.

"Avec le contexte économique actuel, on note un certain ralentissement. Aucune ouverture n'a eu lieu l'an passé, il faut donc maintenir nos acquis et poursuivre notre action" conclut Pascale Gouin.

Souhaitons donc au Club beaucoup de petits ventres pleins!