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Une ville où l'on sait traiter les avocates!
Agnès Wojciechowicz
2010-12-09 08:30:00
Si vous voulez travailler dans un cabinet géré comme le manoir de Hugh Hefner, le propriétaire de Playboy, alors vite, prenez un billet d’avion pour Pittsburgh !
JoEllen Lyons Dillion n’était pas contente car elle gagnait moins que ses confrères associés du cabinet Reed Smith, de Pittsburgh. Pourtant, elle rapportait plus d’un million de dollars par an à la firme.
Aussi a-t-elle décidé d'assigner son employeur en justice pour discrimination, rapporte The Careerist.
Dans la plainte qu’elle a déposé auprès du tribunal, on peut lire que sa rémunération annuelle était inférieure de 129 000$ à celle de 49 autres associés.
JoEllen Dillion accuse également son cabinet d’avoir favorisé financièrement les avocates qui entretenaient des relations sexuelles avec les membres de la direction.
L’avocat de la plaignante, Samuel Cordes, a déclaré avoir des éléments solides dans son dossier, prouvant la discrimination dont sa cliente avait fait l’objet au sein de la firme.
Ainsi, alors que l’avocate se plaignait auprès de David DeNinno, un des associés du cabinet, du fait que sa rémunération avait été diminuée après son retour de congé de maternité, celui-ci lui aurait répondu : « vous en avez fini avec la maternité ? »
Ce n’est pas la première affaire de discrimination à avoir lieu dans un cabinet de Pittsburgh.
Récemment, Alyson Kirleis a porté plainte contre son employeur Dickie McCamey & Chilcote. Elle avait appris d’un associé du cabinet que les mères de famille ne seraient pas nommées associées et qu’elles devraient travailler à temps partiel.
À Pittsburgh, du moins dans certains cabinets, le temps est resté bloqué aux années 50 en matière d'égalité des sexes...
Mais est-ce juste là-bas que c'est comme ça?
Aussi a-t-elle décidé d'assigner son employeur en justice pour discrimination, rapporte The Careerist.
Dans la plainte qu’elle a déposé auprès du tribunal, on peut lire que sa rémunération annuelle était inférieure de 129 000$ à celle de 49 autres associés.
JoEllen Dillion accuse également son cabinet d’avoir favorisé financièrement les avocates qui entretenaient des relations sexuelles avec les membres de la direction.
L’avocat de la plaignante, Samuel Cordes, a déclaré avoir des éléments solides dans son dossier, prouvant la discrimination dont sa cliente avait fait l’objet au sein de la firme.
Ainsi, alors que l’avocate se plaignait auprès de David DeNinno, un des associés du cabinet, du fait que sa rémunération avait été diminuée après son retour de congé de maternité, celui-ci lui aurait répondu : « vous en avez fini avec la maternité ? »
Ce n’est pas la première affaire de discrimination à avoir lieu dans un cabinet de Pittsburgh.
Récemment, Alyson Kirleis a porté plainte contre son employeur Dickie McCamey & Chilcote. Elle avait appris d’un associé du cabinet que les mères de famille ne seraient pas nommées associées et qu’elles devraient travailler à temps partiel.
À Pittsburgh, du moins dans certains cabinets, le temps est resté bloqué aux années 50 en matière d'égalité des sexes...
Mais est-ce juste là-bas que c'est comme ça?
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