Ils ont twitté avec moi !
Natacha Mignon
2010-04-12 08:30:00
Quelle stratégie se cache derrière les messages de 140 caractères qu’il diffuse à longueur de journée ?
« Mes parents, Brigitte Gauthier et François Alepin sont des précurseurs depuis longtemps. Déjà, s’installer à Laval en 1978, c’était avant-gardiste. Ensuite, ils ont été le premier cabinet à avoir un logo, puis un site internet », dit Chanel Alepin.
Chanel Alepin, 20 ans, est étudiante en deuxième année de droit à l’Université d’Ottawa et travaille déjà à temps partiel dans le cabinet fondé par ses parents. C’est elle qui tient actif le compte twitter du cabinet.
« Aujourd’hui, avoir un site Internet est très banal. Alors, nous avons vu Twitter comme un plus pour se renouveler. L’idée n’était pas de parler de l’entreprise ou des prix qu’on a gagnés. On voulait plutôt piquer la curiosité des lecteurs et créer une plateforme de communication interactive, avec comme souhait de casser l’image de l’avocat sérieux, froid et inaccessible », dit-elle.
Ce postulat de départ en tête, Chanel Alepin s’est lancée pas à pas dans l’aventure, avec un premier twitt le 25 août 2009, à 1:04 pm, qui disait ceci :
« Comme à l’habitude, nous solutionnons les problèmes juridiques. As usual, we’re solving legal problems. »
Désormais, Chanel twitte soit des capsules juridiques provenant de liens mis en ligne sur le site du cabinet, soit des nouvelles qu’elle conçoit spécifiquement pour twitter et que ses 217 fidèles retrouvent sous le nom « il fallait le savoir ».
« Pour ces nouvelles là, comme il n’y a pas de place pour un ''disclaimer'' en 140 caractères, il faut du solide, de l’objectif et du vrai. Voyez celui-ci : +''Fallait le savoir: l'article 597 du Code civil du Québec indique que :''L'enfant, à tout âge, doit respect à ses père et mère.''+, ça m’a amusé de le mettre. »
Le cabinet laisse l’étudiante libre de ses twitts, à condition de ne pas « diffuser des niaiseries ».
Une ligne de conduite que cette tête bien faite n’avait d’ailleurs pas l’intention de franchir, elle qui se montre particulièrement vigilante dans l’utilisation de ce médium.
« Une fois je me suis retrouvée à suivre un site à caractère personnel et vulgaire. Je me suis vite désabonnée, en essayant de ne vexer personne et de rester la plus professionnelle possible. Je fais très attention aux personnes que je suis, car est-ce que suivre quelqu’un veut dire s’associer à ses idées ? Pour le cabinet, je peux pas prendre ce risque.»
Avec cette prudence, Chanel parvient à porter haut les couleurs du cabinet familial sur twitter et a découvert une nouvelle communauté qui a ses propres règles et codes.
« J’ai appris les règles de politesse de twitter. Par exemple, je n’aime pas les gens qui se font suivre, mais ne suivent personne en retour, dit-elle. Egalement, quand je me fais retwitter, je le prends comme un compliment.»
Est-ce que le cabinet a eu des retombées de cet investissement sur twitter ?
« On s’est rencontrées grâce à twitter et maintenant, vous êtes là à Laval, pour consacrer un article au cabinet, répond la jeune femme. Pour moi, c’est un premier succès. »

Anonyme
il y a 15 ans>je vous propose entre autres d'engager un expert en image corporative.
Il fut un temps (années '90) où ils avaient une réceptionise un peu pété sur les bord: quand vous prononciez le nom du cabinet en ne prononçant pas le "e" (Al-pin Gauthier), elle pétait un plomb et vous expliquait pendant 5 minutes que c'était aLEpin-gauthier et non alpin-gautier.
C'était tellement extrême comme réaction que quand je voulais rire un bon coup, j'appelais là bas et je me trouvais une manière de placer le nom du cabinet dans ma conversation avec elle !
Lili
il y a 15 ansMe X n'a, pour ainsi dire, rien à faire que d'écrire des commentaires stupides. Il vaudrait peut être mieux qu'il se consacre à sa pratique et ses clients au lieu de perdre son temps...
Me
il y a 15 ans>>> Me X n'a, pour ainsi dire, rien à faire que d'écrire des commentaires stupides. Il vaudrait peut être mieux qu'il se consacre à sa pratique et ses clients au lieu de perdre son temps...
Je facture 2000 à 2400 h par année. Je fais ma part. Personne ne s'en plaint.