Carrière et Formation

Une passion qui se confirme!

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Camille Dufétel

2023-08-31 14:15:00

Passionnée de droit familial, une jeune avocate qui a rejoint un cabinet il y a huit mois fait un premier bilan de son expérience et donne ses conseils aux futurs avocats!
Letchmie Christelie Jeanty. Source: LinkedIn
Letchmie Christelie Jeanty. Source: LinkedIn
Après avoir repéré l’annonce de l’offre d’emploi sur Droit-Inc, Me Letchmie Christélie Jeanty, avocate en droit familial et protection de la jeunesse, a, rappelons-le, rejoint Devichy Avocats à Montréal le 16 janvier dernier.

La Barreau 2022, originaire d’Haïti, était heureuse de rejoindre l’équipe, notamment après son entrevue auprès de Me Veronica Vallelonga. Elle venait de compléter un stage auprès de DLB Justice Avocates et Médiatrices, où on lui avait proposé de se joindre ensuite à titre d’associée.

Me Jeanty ne souhaitait toutefois pas se lancer à son compte aussi rapidement et estimait qu’il lui fallait plus de pratique.

Comment se sent-elle dans son cabinet après plus de huit mois, et quels conseils donnerait-elle aux futurs avocats attirés par la même spécialisation? Droit-Inc a fait le point avec elle.

Comment se sont passés les huit derniers mois chez Devichy?

Ça s’est très bien passé, ça a été très occupé. Selon ma perception, je pensais qu’en été, ça allait ralentir, mais ça n’a pas vraiment été le cas! Je pratique en droit familial, je n’ai pas vraiment fait de dossier en protection de la jeunesse.

Durant les derniers mois, j’ai surtout fait des dossiers de gardes d’enfants, de pensions alimentaires… Il y a également des dossiers de divorce. Avec la rentrée scolaire, il y a aussi les choix d’écoles, beaucoup de demandes en ce sens-là.

Il y a également des permissions de déménager. On a beaucoup de dossiers dans lesquels par exemple un des parents part avec les enfants et on revient à la Cour pour voir si le déménagement va être autorisé ou non.

Au niveau du volume de dossiers, vous avez donc remarqué que l’été a été particulièrement occupé?

Exactement, je discute avec d’autres avocats qui me disent qu’en juillet-août, comme les gens partent en vacances, en général, ça se calme.

Mais cette année, plusieurs d’entre eux n’ont pas remarqué de changement avec les autres mois. Et moi non plus. Les gens se tournent beaucoup vers les cours de justice, avec pas mal de dossiers de gardes d’enfants.

Est-ce qu’on peut dire que votre intérêt pour le droit familial se confirme? Et si oui, pourquoi?

Absolument! C’est un domaine très exigeant, il faut vraiment garder une certaine distance par rapport aux causes parce que ça vient rejoindre plusieurs points sensibles. Et la gestion des clients également, c’est éprouvant dans le sens où ce sont des situations qui affectent les personnes, les familles, et les enfants.

Il faut aimer le contact avec le client et aimer ce qu’on fait. Moi j’ai besoin de ce contact avec le client, de bâtir une confiance. Également, j’aime sentir que j’ai un impact autant dans la vie des enfants que des clients. C’est un aspect différent du droit des affaires, par exemple.

Il y a l’aspect psychologique qui m’a aussi toujours plu. On porte plusieurs chapeaux, en droit familial.

J’ai aussi très envie de développer le côté médiation, c’est quelque chose qui est encouragé dans le droit et qui comporte beaucoup d’avantages pour les clients, notamment en termes financiers.

C’est vraiment dans ce domaine du droit familial que je me vois continuer.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs avocats qui comptent se lancer dans votre domaine?

Il faut se donner le temps d’apprendre et être indulgent envers soi-même.

Aussi, dès qu’on choisit ce domaine, il y a une rigueur qui vient avec. J’ai eu la chance d’intégrer un cabinet où je suis bien entourée et où il y a un programme de mentorat. Il y a des avocats seniors qui supportent les avocats juniors et ça je trouve qu’en début de pratique, c’est très important. À ce stade-là, on n’a pas le choix d’être une éponge et d’absorber les informations.

Au fur et à mesure des causes, les réflexes se développent et l’expérience vient avec. On est quand même passé à travers plusieurs années d’études, donc on en connaît, des choses!

Ça peut donc être une bonne idée de privilégier un cabinet qui dispose d’un programme de mentorat?

Absolument, surtout quand le programme mis en place y est valorisé. Je le conseille vraiment en début de pratique!
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