Le maire de Blainville se défend

Agence Qmi
2013-05-07 07:00:00

Gilles Cloutier a dit lors de son témoignage la semaine dernière qu’il avait investi 25 000 $ pour la campagne de François Cantin, en concluant une entente pour obtenir des contrats. M. Cantin avait alors remporté l'élection et Roche avait par la suite eu sa part du gâteau.
Pour le maire de Blainville, il est clair que M. Cloutier a été déçu, car ce dernier a tenté sans succès d’instaurer un système de partage des mandats entre deux firmes.
Puisque Gilles Cloutier a admis avoir reçu le remboursement de certaines contributions qu’il a faites au fil des années, aux niveaux provincial et fédéral, l’administration Cantin a pris soin de remettre au directeur général des élections les sommes légales que M. Cloutier et sa conjointe ont remises à son parti, soit 1400 $.
Pour ce qui est des allégations selon lesquelles Dessau aurait été écartée des appels d’offres de la Ville, François Cantin a signalé que la firme d’ingénierie et ses filiales n’ont jamais cessé de travailler à Blainville.
Le 20 mars dernier, l’ex-président de la firme Dessau, Rosaire Sauriol, avait lui aussi allégué sous serment que «sa firme s’était fait sortir de Blainville» lors de l’arrivée au pouvoir du parti de François Cantin.
Le président de Tapage Communication, Dominic Cayer, a réfuté à son tour les dires de Gilles Cloutier, qui l’a accusé d’avoir fait de la fausse facturation.
«Nous sommes devenus un fournisseur de services, rien de plus. Nous avons soumis des offres et avons obtenu des mandats, ce que nous faisons tous les jours», a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur son site personnel.
Par ailleurs, ce dernier a précisé qu’il n’avait jamais obtenu de mandat de la municipalité de Sainte-Julienne.