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Les avocats aiment Éducaloi
Emeline Magnier
2013-11-22 11:15:00
Invités de marque, décor chic et ambiance festive: c'était un franc succès pour la première soirée bénéfice d'Éducaloi. Récit d'une réception très appréciée de la communauté juridique…
Me Johanne Brodeur, Bâtonnière du Québec, Me Luc Deshaies, Bâtonnier de Montréal, Élisabeth Corte, juge en chef de la Cour du Québec, Fred Headon, président de l'Association du Barreau Canadien, Daniel Jutras, doyen de la Faculté de droit de McGill, Guy Lefebvre, doyen de la Faculté de droit de l'UdeM, Claude Paul-Hux, directeur général de Soquij, Me Mathieu Piché-Messier, président du Conseil d'administration du CAIJ... Tous étaient de la partie, pour n'en citer que quelques-un.
«Au-delà du financement, c'est une belle marque de reconnaissance et d'engagement», a déclaré Me Nathalie Roy, directrice générale d'Éducaloi.
Et l'OSBL sait recevoir. Vin rouge ou blanc à volonté pour faire patienter ses invités, en attendant le début de la conférence donnée par Me Jean Charest sur l'importance d'un langage clair en droit.
Petit interlude de bonne augure qui a permis aux nombreux invités de saluer leurs vieilles connaissances et de feuilleter la brochure exposant les objets vendus à l'encan un peu plus tard dans la soirée.
Jean Charest ovationné
Il n'aura fallu qu'une phrase à Jean Charest pour conquérir son auditoire: «Si j'avais été bon communicateur, je serais encore Premier ministre», a-t-il lancé à la blague.
Entre anecdotes et souvenirs de fac ou de politique, Me Charest a reçu les ovations de la salle, réceptive à son message: adopter un langage clair est une marque de respect de l'avocat envers son client, qui doit employer les bons mots pour permettre aux citoyens de faire les bons choix.
«Même si personne ne le dit, Éducaloi inspire beaucoup les avocats, qui font souvent appel à son contenu pour des sujets qu'ils connaissent moins. Et moi le premier!», a-t-il révélé à Droit-inc.
Macaronis au fromage et homard, côtelettes d'agneau et sélections de douceurs ont clôturé l'évènement, à la plus grande satisfaction des invités qui ont pu prendre de l’avance sur leur magasinage de fêtes lors de l'encan silencieux.
Financement nécessaire
S'il s'agit de la première soirée bénéfice organisée en 13 ans d'existence, l'organisme d'information juridique n'a pas eu le choix de recourir à ce nouveau mode de financement. «Sans les fonds récoltés ce soir, une partie de nos services étaient en péril», a expliqué Me Roy.
Elle a souligné que le plus grand défi d'Éducaloi est d'assurer la pérennité de ses projets, alors que le financement obtenu pour leur lancement touche à sa fin. «L'octroi de fonds est ponctuel, et nous voulons assurer l'évolution et la mise à jour de nos services», poursuit la directrice générale.
Avec 1,6 million de visites par an, le site d'Éducaloi est devenu un véritable incontournable dans le monde de l'information juridique au Québec.
Pour celles et ceux qui ont manqué l'évènement, vous aurez certainement l'occasion de vous reprendre: «On va analyser tout ça, mais je peux très certainement vous dire à l'année prochaine», a conclut Me Roy.
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