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Jessie Bérubé plaide coupable

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Agence Qmi

2014-02-05 10:15:00

L'avocate criminaliste de Québec, Jessie Bérubé, a plaidé coupable à des accusations de possession de stupéfiants et d'entrave à la justice…

L'avocate criminaliste de Québec, Jessie Bérubé, a plaidé coupable à des accusations de possession de stupéfiants et d'entrave à la justice
L'avocate criminaliste de Québec, Jessie Bérubé, a plaidé coupable à des accusations de possession de stupéfiants et d'entrave à la justice
Enceinte de quatre mois, l’avocate radiée Jessie Bérubé a plaidé coupable hier matin aux accusations d’entrave à la justice et de possession de cannabis et de cocaïne qui pesaient contre elle depuis 2012.

Vêtue d’un tailleur gris et de bottes à talons hauts, la femme de 31 ans s’est présentée au palais de justice en compagnie de son avocat, Me Denis Bernier.

Légèrement agitée, parfois calme, elle a écouté le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Marc Gosselin, relater les mois de déchéance qui ont précédé son arrestation, en mai 2012.

«L’ensemble de ses dossiers avait pour trame de fond la consommation de stupéfiants», a fait savoir Me Gosselin avant d’exposer les faits concernant l’accusation d’entrave à la justice et de parler de «l’overdose» vécue par l’avocate alors qu’elle représentait un homme accusé de meurtre au palais de justice de Montmagny.

Entrave

Pour expliquer l’entrave, le procureur de la Couronne a rappelé que Bérubé avait «conseillé» à l’un de ses clients, en février 2012, de se «trouver un alibi pour vendredi soir au cas où les enquêteurs vont te voir (..) et change de cell demain».

De plus, elle lui avait suggéré de «s’organiser avec quelqu’un de crédible».

«Mme Bérubé entretenait des liens qui dépassaient le cadre de ses activités professionnelles. En deux semaines, avec ses clients impliqués dans l ’ entrave, il y a eu échange de plus de 300 messages», a fait savoir Me Gosselin.

Sans emploi

Comme un rapport présententiel a été demandé, le juge a voulu savoir qu’elles étaient les disponibilités de la jeune femme.

«Présentement, je n’ai pas d’emploi parce que quand je fais la première page des journaux, je me fais congédier le lendemain », a- telle dit de façon laconique.

Bérubé a aussi souligné au magistrat qu’elle avait pratiqué pendant deux ans et demi avant que tout ne s’écroule autour d’elle.
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