15. Me Stéphane Verreau Verge (Verreau Dufresne)
Me Verreau Verge s’est vu remettre, lors de la Journée du Barreau du 2 juin 2016, le Mérite Innovations – Accès justice pour souligner son apport en matière d’innovation administrative. Il a conçu la plate-forme Web Petites-Créances.ca, destinée à venir en aide aux citoyens qui ont un dossier à la Division des petites créances de la Cour du Québec. Le site, qui présente une vulgarisation du système et des tarifs forfaitaires moindres pour tout le territoire de la province, a déjà été bien reçu par la communauté juridique.
14. Me Véronique Hivon (Parti Québécois)
Me Hivon s’est démarquée à plusieurs reprises cette année, en premier lieu, évidemment, par sa participation à la course à la chefferie du Parti québécois, avant son retrait forcé pour cause de maladie. Elle s’est également employée à trouver des solutions pour faciliter l’accès à la justice pour les citoyens, et a proposé, dans le cadre du Forum social mondial, la mise en place d’une unité destinée à lutter contre l’évasion fiscale. Elle a également lancé un débat en proposant, la première, d’employer la clause dérogatoire pour soustraire temporairement le Québec aux effets de l’arrêt Jordan.
13. Mes Anne-Edma Louis et Teodora Niculae (Audax Avocats)
À l’heure où le Barreau en est à repenser le métier d’avocat, ces avocates ont lancé leur cabinet en novembre 2015 et ont décidé d’avoir une approche différente en misant sur les modes de tarification alternatifs. Fin novembre dernier, leur initiative a été récompensée : le Jeune Barreau de Montréal leur a décerné une Bourse de démarrage de cabinet d’une valeur de 20 000 $ en argent, en produits et en services. Les deux jeunes juristes ont déclaré s’être inspirées de ce qui se faisait à l’étranger pour bâtir leur modèle d’affaires : elles dévoilent ainsi à l’avance leurs tarifs. Le cabinet offre notamment des services en droit des affaires, en propriété intellectuelle et en fiscalité.
12. Mme la juge Danielle Côté (Cour du Québec, Chambre criminelle et pénale)
La première juge nommée en droit criminel à Sherbrooke s’est faite particulièrement ardente cette année dans son combat pour voir plus de femmes à la magistrature. Même si elle se garde bien de se réjouir trop vite, Mme la juge Côté est de nature optimiste face à l’avenir, grâce aux progrès accomplis à ce jour dans ce domaine. Aujourd’hui juge en chef adjointe à la Chambre criminelle de la Cour du Québec, Mme la juge Côté, très accessible, a d’ailleurs rencontré avec cinq collègues, plus tôt cette année, une trentaine d’étudiantes en droit pour leur parler de sa pratique et de sa carrière.
11. Me Mylany David (Langlois)
Coup de théâtre en juin dernier, lorsqu’on a appris que celle qu’on surnommait autrefois « Miss Mégawatts », à cause de son expertise en droit de l’énergie, quittait le méga-cabinet mondial Dentons pour passer chez Langlois. La réputation de cette avocate n’est plus à faire en droit des affaires : c’est pourquoi son passage dans un cabinet plutôt spécialisé en litige a créé beaucoup de remous dans la communauté juridique. Cette année, Me David a été assez présente : notamment, elle a présidé en septembre une conférence sur le phasage des copropriétés mixtes et a siégé sur le jury de sélection des conseillers juridiques ZSA.
10. Me Marc-André Landry (Gravel Bernier Vaillancourt)
En 2016, Me Landry s’est lancé dans l’inconnu en quittant le cabinet Blakes, où il pratiquait le litige commercial, pour démarrer à son compte. En rencontrant Me Marc-André Gravel, du cabinet de Québec Gravel Bernier Vaillancourt, il a accepté de mettre sur pied et de développer la division métropolitaine de GBV, au centre-ville de Laval. En entrevue avec Droit-inc, il avait déclaré avoir eu l’appel de l’entrepreneurship, et avait sauté sur l’occasion de pouvoir se lancer en affaires en bénéficiant néanmoins d’une structure déjà montée.
9. Me Zineb Kouidri (BTK Avocats)
Après avoir exercé sept ans en Algérie, cette avocate a fondé son propre cabinet : BTK Avocats, en collaboration avec Mes Roseline Beausoleil et Geneviève Théorêt. En 2016, ce pari lui a réussi : elle a été sollicitée à de nombreuses reprises pour faire des conférences sur l’entreprenariat, et a été très présente dans le monde des affaires, notamment à la Jeune Chambre de commerce de Montréal, à la Chambre de commerce et de l’industrie Thérèse-de-Blainville et à l’organisme Cheminement Équivalence.
8. Me Pierre-Olivier Ménard-Dumas (Stein Monast)
Avec 3816 abonnés, cet associé chez Stein Monast se trouve être l’un des influenceurs québécois les plus présents sur LinkedIn, et le premier parmi les avocats. Pour ce « champion de LinkedIn », la plate-forme professionnelle est le moyen idéal d’être à l’affût de toutes les nominations et des changements au sein des cabinets, en plus de servir à approcher des clients. Extrêmement actif sur les réseaux sociaux, Me Ménard-Dumas s’y connecte dès qu’il a une pause ou que vient le temps de dîner!
7. Me Jean-François Laroche (BCE)
Le conseiller juridique principal chez BCE est aussi un fervent sportif : il a remporté à cinq reprises la course des Mardis cyclistes de Lachine. En novembre dernier, il s’est vu remettre le prix Conseiller juridique d’avenir lors du gala des conseillers juridiques ZSA – l’une des plus hautes distinctions pour un avocat en contentieux! Devenu expert en matière de fusions et acquisitions, Me Laroche a parfois à conclure des contrats d’une valeur excédant le milliard de dollars.
6. Me Extra Junior Laguerre (Laguerre Fiscaliste)
En avril, Me Laguerre a été élu président du Jeune Barreau de Montréal pour l’année 2016-2017, succédant ainsi à Me Caroline Larouche. Depuis, il n’a cessé d’être sur toutes les tribunes, en participant, et parfois en lançant, de grands débats de nature juridique sur la place publique. On pense notamment à la place des jeunes avocats sur les conseils d’administration, au contingentement à l’entrée des Facultés de droit, au bilinguisme chez les juges de la Cour suprême, à la création d’une entité pour défendre les intérêts de tous les avocats du Québec et au salaire des avocats de l’Aide juridique. En dehors de son rôle de président du JBM, Me Laguerre pratique en litige fiscal.
5. Mes Audrey Limoges-Gobeil et Justine Dauphinais-Sauvé (Syndicat de l’enseignement de la région de Laval)
Âgées d’à peine 30 et 29 ans, ces deux avocates ont remporté, en mars dernier, une victoire décisive en Cour suprême du Canada. Et toute une victoire : le plus haut tribunal du pays a été unanime! Mes Dauphinais-Sauvé et Limoges-Gobeil représentaient un enseignant congédié à cause de ses antécédents judiciaires. Après le dépôt du grief, le syndicat a voulu assigner à témoigner un commissaire qui s’est prononcé sur le renvoi, ce que refusait la Commission scolaire. La CSC a validé définitivement l’assignation, ce qui confirme les pouvoirs étendus de l’arbitre de griefs en matière de preuve et de procédure.
4. Me Joannie Charron (Bélanger Mercier Charron)
Cette notaire se démarque par ses manières de faire différentes : elle axe en effet sa pratique sur l’aide des personnes plus vulnérables, soient les personnes handicapées, les malades en phase terminale ou les personnes âgées. Elle a racheté l’étude Bélanger Mercier Charron, en devenant la seule propriétaire. Pari réussi : en 2016, ses affaires vont mieux que jamais, et elle souhaite toujours réformer la profession, mettre l’accent sur le contact avec sa clientèle et être moins rigide sur les règles et les normes.
3. Me Alexandre Désy
À son compte, Me Désy s’est fait remarquer cette année par son travail dans deux projets particuliers. Le premier, OnRègle.ca, est une plate-forme Web qui permet d’automatiser le processus préjudiciaire (soient la mise en demeure, l’entente de règlement à l’amiable et la demande en justice). Le second, CancerTesticulaire.com, est un organisme – le seul du genre au Canada – qui sensibilise, soutient et informe les hommes relativement à cette maladie. En novembre, le Jeune Barreau de Montréal a reconnu son travail en lui décernant le mérite « Carrière alternative » lors de la soirée des Leaders de demain du JBM.
2. Me Anne-France Goldwater (Goldwater Dubé)
Année chargée pour cette avocate colorée, dont la biographie est d’ailleurs parue en novembre dernier. Ses prises de position en défaveur de l’interdiction des pitbulls, sa poursuite contre Télé Publique Studios après l’interruption de son émission L’Arbitre, ses propos controversés à Tout le monde en parle, sa représentation de Pierre-Karl Péladeau dans sa séparation d’avec Julie Snyder et les rumeurs voulant qu’elle songe à la mairie de Montréal : Me Goldwater semblait être sur toutes les tribunes cette année!
1. Me Karim Renno (Renno Vathilakis)
La palme d’avocat de l’année revient, selon nous, au co-associé fondateur de Renno Vathilakis. En 2016, Me Renno a lancé la poursuite contre Justin Bieber pour un tweet diffamatoire; représenté Me Anne-France Goldwater dans sa poursuite contre Télé Publique Studios; démarré une action collective contre Loto-Québec; fait annuler une sentence arbitrale pour cause de conflits d’intérêts de l’ancien juge Jean-Louis Baudouin; et ce, tout en s’afférant religieusement à la rédaction de son blogue À bon droit et aux chroniques bimensuelles de Droit-inc. Bref, il est partout!
Félicitations à tous!
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