Me Ulisce Desmarais-Grégoire
Me Ulisce Desmarais-Grégoire
C’est toute une aventure dans laquelle se sont embarqués Mes Ulisce Desmarais-Grégoire et Raphaëlle Desvignes. Alors qu’ils se sont rencontrés sur les bancs d’école, lors de leurs études de droit à l’Université du Québec à Montréal, ils ont peu à peu amené l’idée de démarrer un cabinet ensemble, à leur compte. Après avoir complété chacun leur stage, c’est à présent chose faite : Desmarais & Desvignes est sur pied!

« On avait la même philosophie, le désir d’aider les plus vulnérables » expliquent-ils. C’est ce qui explique le choix de dédier presque exclusivement leur pratique au droit criminel – une pratique composée en bonne partie de mandats d’aide juridique.

« Pour beaucoup, avoir des mandats d’aide juridique signifie avoir une pratique "à volume". Le risque, c’est que certains, en voulant être trop expéditifs sur les dossiers, puissent commettre des infractions déontologiques, explique Me Desmarais-Grégoire. Quel que soit le dossier, il faut donc y aller au cas par cas et déterminer l’opportunité de faire valoir un moyen de défense ou de plaider coupable, et ce, même si ce genre de cas n’est presque pas rémunéré. »

En effet, les mandats d’aide juridique ne sont rémunérés qu’une fois que le dossier est clos. Dans les six premiers mois, alors qu’il n’y a pas encore de roulement, c’est plus difficile financièrement, admettent les deux juristes.

Malgré tout, ils sont en pleine extase dans leur projet. « On a toujours beaucoup de plaisir. Même des activités qui semblent banales, comme de tenir la comptabilité, sont stimulantes lorsqu’on démarre son propre cabinet! »

Me Raphaëlle Desvignes
Me Raphaëlle Desvignes
Dans le souci de diversifier leurs services, ils collaborent notamment avec une avocate en droit familial et un juriste en droit civil et en litige général. Et ce n’est que le début, semble-t-il. « Beaucoup de gens nous ont contactés afin de travailler avec nous, c’est très stimulant », souligne Me Desvignes.

Mes Desmarais-Grégoire et Desvignes ont tous deux un autre bagage que leur formation juridique. Avant d’entamer ses études de droit, Me Desmarais-Grégoire a complété un baccalauréat en langues modernes à l’Université Bishop’s. Il est entré en droit à l’UQÀM via le programme de certificat en droit social et du travail. Me Desvignes, quant à elle, a terminé son baccalauréat en relations internationales et droit international, également à l’UQÀM.

Quels plans pour l’avenir? Les deux avocats souhaitent faire appel à des étudiants en droit et éventuellement, à des stagiaires lorsqu’ils y seront autorisés. Et dans une dizaine d’années, ils se voient bien dispenser des conférences ou des formations dans leur domaine d’expertise. Ou alors être juges, qui sait?