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Elle poursuit l'UdeM pour un cafouillage d'admission!

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Julien Vailles

2018-07-04 13:15:00

D’abord acceptée au programme d’optométrie, on lui annonce par après qu’elle aurait plutôt dû recevoir une lettre de refus…

Me Sandra Mastrogiuseppe de Kugler Kandestin
Me Sandra Mastrogiuseppe de Kugler Kandestin
C’est ce qui appert d’une demande en justice déposée au Palais de justice de Montréal. Adriana Rosa Spatari poursuit l’Université de Montréal, demandant des dommages-intérêts compensatoires et une injonction afin d’honorer une lettre d’acceptation qui lui avait été envoyée.

Pour la représenter dans cette affaire, Mes Sandra Mastrogiuseppe et Jean-François Carpentier, de Kugler Kandestin.

Mme Spatari, 23 ans, a auparavant achevé un baccalauréat avec majeure en science de la vie avec distinction à l’Université McGill. En janvier 2018, elle aurait présenté une demande d’admission au programme d’optométrie à l’UdeM. À son grand ravissement, on lui apprenait le 17 mai 2018 que sa demande était acceptée, à condition de s’inscrire avant le 1er juin suivant, dit la demande en justice.

À l’extérieur du pays, elle a prévenu ses proches et prévu s’inscrire dès son retour, le 21 mai.

Or, au moment où elle tentait de s’inscrire, l’offre ne paraissait plus disponible, écrit-elle dans la demande. Contactant l’Université, on lui apprend à son grand effarement que l’offre d’admission était une erreur, et qu’elle n’était en réalité pas acceptée au programme. La nouvelle lui a été confirmée quelques jours plus tard lorsqu’elle a reçu une lettre de refus.

Me Jean-François Carpentier, de Kugler Kandestin
Me Jean-François Carpentier, de Kugler Kandestin
Mme Spatari aurait alors discuté à maintes reprises avec des représentants de l’Université, sans succès. Elle a donc envoyé une mise en demeure en sommant l’institution d’honorer son engagement.

On lui a répondu que l’admission était impossible, puisqu’elle ne répondait pas aux conditions nécessaires. Mais sans préciser lesquelles, plaide-t-on.

En plus de l’injonction interlocutoire et de l’injonction permanente, la principale intéressée allègue avoir vécu l’une des périodes les plus stressantes et humiliantes de sa vie alors qu’elle avait déjà informé son entourage de l’acceptation reçue et qu’elle a dû rectifier les faits. Elle demande donc 15 000 dollars à titre de dommages moraux.

La représentante de l’UdeM dit avoir reçu la poursuite, mais ne peut commenter davantage pour l’instant.
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