Mais Douglas Cunningham a toutefois permis au public et aux journalistes assistant au procès de faire du blogage en direct sur les procédures.
Non aux caméras, oui à Twitter, en quelque sorte.

Le procureur de la Couronne et l'avocat de M. O'Brien avaient pourtant mis en garde le juge quant aux dangers de la diffusion instantanée sur le Web d'informations confidentielles ou d'éléments de preuve inadmissibles avant même que le tribunal puisse se prononcer contre de telles divulgations.

Le juge Cunningham a ainsi rejeté la demande déposée par la Société Radio-Canada afin que le procès du maire d'Ottawa soit diffusé en direct sur Internet, mais il a donné son consentement à celle déposée par Canwest News Service, qui voulait qu'un de ses journalistes puisse alimenter instantanément un populaire site de réseautage personnel à partir de la salle du tribunal.

La décision du juge permettra à tous les journalistes d'envoyer des textes en temps réel par le truchement de leurs terminaux mobiles de poche.

Aucune photographie ou son ne pourront cependant être diffusés à partir de la salle du tribunal.
Larry O'Brien fait face à deux accusations en vertu du Code criminel pour avoir présumément offert un pot-de-vin à l'un de ses rivaux pour qu'il se retire de la campagne électorale municipale de 2006.

Le mois dernier, rappelons-le, une femme de l’État de l’Utah, aux États-Unis, a été condamnée à 30 jours de prison pour avoir envoyé deux textos à son mari lors d’une audience en cour.