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Des avocats à… l’œuvre!

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Gabriel Poirier

2020-10-07 14:15:00

Le Québec a peut-être commencé 28 jours de confinement, mais les avocats criminalistes et magistrats poursuivent leur travail…

Me Ramy El-Turabi a expliqué que son client avait le désir de changer... Photos : Shutterstock et site Web de Ramy El-Turabi
Me Ramy El-Turabi a expliqué que son client avait le désir de changer... Photos : Shutterstock et site Web de Ramy El-Turabi
Cette semaine encore, Droit-inc vous présente son tour d’horizon de faits divers… histoire de mettre en valeur le travaille des criminalistes d’ici.

COVID-19 ou non, ces derniers continuent à assurer le roulement de notre justice.

Récit.

Un juge opte pour la clémence…

Le juge Gaston Paul Langevin a opté pour la clémence, face aux violeurs Vincent Carrières et Michel Giroux, qui ont violé et drogué des jeunes femmes rencontrées en ligne.

Le magistrat a accepté une suggestion commune de la Couronne et de la défense afin « d’épargner les victimes sur le plan émotionnel » dans l’éventualité d’un procès, rapporte ''Le Journal de Montréal''.

« On m’a décrit les jeunes victimes comme des jeunes femmes fragiles et particulièrement vulnérables. Pour la poursuite, le coût émotif pour elles aurait été un prix fort à payer », a expliqué le juge Gaston Paul Langevin au palais de justice de Gatineau.

Il s’est tout de même permis de souligner le caractère « odieux et dégradant » des crimes commis par les accusés.

En acceptant la peine commune, le magistrat a confirmé mettre en oeuvre « les enseignements de la Cour suprême en faisant preuve de retenue et de déférence à l’endroit de cette suggestion commune », toujours selon ''Le Journal de Montréal''.

Un proxénète derrière les barreaux

« Il a agi de façon répugnante, il a eu un comportement déshumanisant et dégradant, la victime a été laissée dans un état de désespoir, de désillusion et de peur. »

Par ces mots, rapportés par ''Le Journal de Montréal'', le juge Jean-Jacques Gagné a condamné les crimes de Sulyvan Dignard, condamné à cinq ans et demi de prison pour proxénétisme.

La procureure de la Couronne, Me Anne Joncas Côté, a d’ailleurs décrit le drame vécu par la première victime de Sulyvan Dignard.

« La victime, qui n’avait jamais travaillé dans ce milieu, a accepté. Elle l’aimait, elle croyait qu’ils étaient en couple », a notamment expliqué la Barreau 2010 selon ''Le Journal''.

M. Dignard a rencontré sa première victime sur Instagram. D’abord charmeur, l’accusé l’a rapidement poussée à se prostituer, l’envoyant même en Ontario ainsi qu’en Colombie-Britannique.

Sulyvan Dignard a refusé de prendre la parole au terme de l’audience. Son avocat, Me Ramy El-Turabi, a expliqué que son client avait le désir de changer et de devenir une meilleure personne, comme le rapporte ''Le Journal de Montréal''.

Un accusée plaide coupable

Le prédateur sexuel Pascal Montembeault a été condamné à 13 ans et demi de pénitencier, jeudi dernier, au palais de justice de Sherbrooke.

« Pendant trois années, vous avez leurré une centaine de jeunes filles sous de fausses identités », a déclaré la juge Claire Desgens de la Cour du Québec selon ''TVA Nouvelles''.

« Vos victimes vivent avec le sentiment d'avoir été bernées, mais surtout blessées dans leur cœur, leur âme et leur intimité. Elles devront supporter l'anéantissement de leur estime de soi », a ajouté la magistrate à l’attention de l’accusé.

Le quarantenaire compte à son actif plus d’une centaine de victimes, généralement âgées entre 11 et 17 ans. Affirmant être un adolescent de 17 ans, M. Montembeault a convaincu ces dernières de lui transmettre des photos sexuellement explicites, comme le souligne ''TVA Nouvelles''.

Détenu depuis son arrestation, il reste à M. Montembeault près de neuf ans d’emprisonnement à purger.
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