Refaire confiance aux institutions financières

Natacha Mignon
2010-04-02 11:15:00
Un oui qui vient comme un soulagement après des mois de recherches, menées comme une enquête policière, où les principes juridiques ont été confrontés à des analyses anthropologiques, alors que la crise financière battait son plein et que les scandales financiers faisaient la une des manchettes.
Pendant cette tempête, ces chercheurs ont étudié, dans une approche souvent comparative avec la situation en Europe et aux Etats-Unis, les comportements déviants, passer au crible plusieurs systèmes juridiques, pour en bout de ligne proposer leurs solutions.
Leurs recherches ont donné lieu à un colloque le 18 septembre 2009, dont les actes sont repris dans un ouvrage qui est l’œuvre de dix-neuf auteurs.
La notion de confiance revient tout au long du livre comme un fil conducteur. Y a-t-il une perte de confiance des consommateurs dans les institutions financières ? Est-elle justifiée ? La crise financière était-elle une crise de confiance ? Que faire pour rétablir de la confiance ? Autant de questions qui sont posées et répondues tout au long des pages.
Soyons honnêtes, ce bouquin ne sera pas votre roman policier de l’été. L’œuvre est très dense par son contenu, mais permet d’aller plus loin dans la matière. Cause pour laquelle ses auteurs la destinent à tous les juristes, aux autorités de régulation, aux personnes appelées à rendre des décisions pour améliorer leur connaissance de la règlementation des services financiers et en comprendre la raison d’être.
La confiance au cœur de l’industrie des services financiers, Actes du colloque du 18 septembre 2009
Sous la direction de Raymonde Crête, Marc Lacoursière, Mario Naccarato et Geneviève Brisson
Anonyme
il y a 15 ans>Raymonde Crête (photo) et Mario Naccarato , ... m’ont répondu oui.
...les principes juridiques ont été confrontés à des analyses anthropologiques
Dans le Québec d'en haut, on se conforte avec des analyse anthropologique.
Dans le Québec d'en bas, on a des Soucisse, Houle, Lizotte, Markarian, ... qui se battent contre la cupidité et la mauvaise foi des institutions financières.
La plèbe oubli vite, surtout lorsque leur banque parraine un athlète, un enfant handicapé ou je ne sais trop qu'elle autre cause rose-bonbon.
Personnellement, il va me falloir pas mal plus que de l'analyse anthropologique pour me faire oublier leur pratiques entubatoires.
Me
il y a 15 ansIl faut être passablement crétin pour investir son avoir dans des produits offert par l'industrie des produits financiers...