Me Justin Wee. Source: Site web du cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats et Radio-Canada
Me Justin Wee. Source: Site web du cabinet Arsenault Dufresne Wee Avocats et Radio-Canada
Le cabinet d'avocats montréalais Arsenault Dufresne Wee affirmait la semaine dernière que des agressions sexuelles auraient notamment été commises par le novice Yvon Côté à la Maison Marie-Reine-des-Cœurs des Pères Montfortains, à Drummondville, dans les années 80.

Depuis l'annonce de cette demande, d'autres victimes présumées ont levé la voix. Elles affirment elles aussi avoir subi les sévices sexuels d'un membre des Pères Montfortains, mais cette fois, en Outaouais dans les années 70, indique le l'avocat Justin Wee.

« Les deux mentionnent avoir été victimes d'agressions sexuelles de la part du père Armand Fournier en Outaouais. Le père Fournier aurait été un directeur de colonie de vacances à Val-des-Bois, en Outaouais, et il y aurait eu aussi, dans les années 70, des agressions à Vanier, à Ottawa », souligne l'avocat.

L'avocat rappelle que les victimes potentielles peuvent se joindre à la demande d'action collective de façon gratuite et confidentielle.

Jusqu'ici, plus d'une trentaine d'entre elles se sont manifestées dans la foulée de cette procédure civile visant les deux communautés religieuses.

Aucune des deux congrégations ne s'est encore adressée au tribunal pour demander une ordonnance de non-publication concernant le nom de leurs membres visés, ce qui est une bonne chose dans les circonstances, selon le Me Wee.

« Il est important que nous puissions continuer à divulguer le nom de ces agresseurs présumés ... pour que d'autres victimes soient informées », soutient-il.

« C'est comme ça que justice pourra être rendue », pointe Me Justin Wee.

Chez les Pères Montfortains, le vice-provincial Doris Tombaosa n'était pas disponible pour réagir mercredi.