Suzanne Gagné, Claudie Bélanger, Catherine La Rosa et Jérôme Tremblay. Sources: Site web de la Cour d’appel du Québec, de l’UQAM, de l’Université Laval et de Fradette & Le Bel Avocats
Suzanne Gagné, Claudie Bélanger, Catherine La Rosa et Jérôme Tremblay. Sources: Site web de la Cour d’appel du Québec, de l’UQAM, de l’Université Laval et de Fradette & Le Bel Avocats
La communauté juridique québécoise doit en faire davantage pour faire comprendre son fonctionnement au public.

C’est le voeu qu’ont formulé juges et avocats au cours de la cérémonie de la rentrée judiciaire du Barreau du Saguenay-Lac-Saint-Jean, rapporte Le Quotidien.

En présence de Suzanne Gagné, la coordonnatrice de la Cour d’appel du Québec, Claudie Bélanger, juge en chef adjointe de la Cour du Québec, a pointé du doigt les critiques publiées dans les médias et sur les réseaux sociaux, qui s’en prennent aux décisions de justice, sans disposer de la connaissance des faits.

La juge Bélanger a mis en garde contre l’influence que ces critiques pourraient avoir sur les décisions de justice. Les juges ne doivent pas craindre de susciter la controverse lorsqu’ils prononcent leurs décisions. Sinon, c’est l’indépendance de la justice qui serait atteinte.

Pour sa part, Catherine La Rosa, juge en chef associée de la Cour supérieure, estime qu’il revient à la communauté juridique de se mobiliser pour faire comprendre son fonctionnement. Cela permettrait de réduire les critiques infondées.

Jérôme Tremblay, le président du Jeune Barreau du Saguenay-Lac-Saint-Jean, s’inquiète de son côté que la politique finisse par s’insinuer dans les décisions de justice, comme en témoigne la tentative d’imposer des peines minimales.