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Après neuf ans dans ce cabinet, cette parajuriste rejoint...

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Camille Dufétel

2023-05-16 08:30:00

Une parajuriste montréalaise fait un changement de cap dans sa carrière, et elle le doit à... Droit-Inc ! Qui est-elle ?

Cécile Rémond. Source: Linkedin
Cécile Rémond. Source: Linkedin
Cécile Rémond rejoint la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) après neuf ans passés chez Dionne Schulze à Montréal.

Elle est chargée de soutenir l’équipe juridique, d’effectuer des recherches au niveau de la loi, de la jurisprudence et des conventions collectives, et d’analyser divers documents juridiques, entre autres tâches.

Celle qui a particulièrement aimé travailler auprès de Me David Shulze, Me Jameela Jeeroburkhan et Me Elisabeth Patterson, dans un cabinet offrant surtout des services et des représentations auprès de gouvernements, d’organisations et d’individus autochtones, ne cherchait pourtant pas particulièrement de nouvel emploi.

« Je dois vous avouer que c’est un peu grâce à Droit-Inc, admet-elle. Je connaissais la FIQ pour ses valeurs et ses engagements notamment auprès des infirmières, mais j’étais très bien chez Dionne Schulze et je ne cherchais rien ailleurs. »

Mais en lisant un article sur Droit-Inc en janvier dernier, la parajuriste a vu passer, sur le côté, une annonce de la FIQ. Elle l’a consultée et parle d’un « coup de foudre professionnel ».

Une évidence

« Ce sont tellement des valeurs qui me ressemblent, c’était une évidence qu’il fallait que je postule alors que deux heures avant, je n’avais aucune intention de changer d’emploi ».

La FIQ, organisation syndicale qui compte plus de 80 000 membres infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques œuvrant dans les établissements de santé aux quatre coins du Québec, est une organisation féministe.

Elle est composée à près de 90 % de femmes, un point qu’apprécie la parajuriste.

« C’est quelque chose qui vient me chercher, commente-t-elle. Aussi, c’est un syndicat qui défend les infirmières et j’estime qu’elles portent le système de santé à bout de bras. J’y apprécie aussi le respect de la conciliation vie familiale/vie professionnelle, ce ne sont pas tous les syndicats et employeurs qui permettent ça. »

En somme, le fait que ce syndicat défende le réseau public de la santé lui a donné envie de s’investir auprès de lui.

« C’est intéressant, surtout quand on voit les réformes que le ministre de la Santé entend faire passer, ajoute-t-elle. Je fais partie de ces gens qui estiment qu’on doit se regarder dans le miroir le matin en étant fier de ce qu’on fait. Je ne fais pas du droit pour un gros chèque de paie à la fin du mois. »

La parajuriste l’assure, elle a toujours aimé l’engagement.

Un ancien emploi très apprécié

« C’était neuf années très enrichissantes d’un point de vue professionnel et personnel, assure-t-elle à propos de son emploi chez Dionne Schulze. Je suis arrivée au Québec il y a maintenant 10 ans et à l’époque, je ne connaissais rien au droit autochtone, ni même aux enjeux qu’il pouvait y avoir au Québec par rapport au droit autochtone. »

La parajuriste a aimé travailler auprès de personnes « passionnées et très engagées dans leur travail ».

« On sentait que ce n’était clairement pas pour faire de l’argent comme dans certains gros cabinets, souligne-t-elle. Pour moi, c’est important d’avoir des valeurs et d’être fière de ce que je fais. »

Chez Dionne Shulze, elle a aussi apprécié que les domaines de droit soient très variés. « J’ai eu l’occasion de travailler aussi bien dans des dossiers de litige que dans des incorporations d’OBNL, d’associations, des dossiers de revendications particulières, ou dans des dossiers d’actions collectives », détaille la parajuriste.

Ses missions variaient selon les mandats qui tombaient.

« C’était aussi bien préparer la preuve à l’appui d’une procédure devant la Cour supérieure ou devant la Cour d’appel, faire de la recherche dans la loi ou la jurisprudence, résumer des témoignages d’experts dans des dossiers historiques, mettre à jour des listes corporatives en droit des affaires... »

La parajuriste a aimé le fait qu’il n’y ait pas de journée type. « C’est ce que j’ai trouvé formidable durant toutes ces années », lance-t-elle.

Dans son métier, elle aime le fait de travailler dans l’ombre des avocats tout en effectuant des tâches essentielles. « Une bonne équipe juridique, ce n’est pas juste de très bons avocats », croit-elle.

Adepte de roller inline hockey et de parachutisme, Cécile Rémond est diplômée d’une maîtrise (Master 2) en droit obtenue à l’Université de Bordeaux IV, en France.
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