Lori Renée Weitzman. Source: Palais de justice de Québec
Lori Renée Weitzman. Source: Palais de justice de Québec
David Lametti, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a récemment annoncé la nomination de Lori Renée Weitzman comme juge puînée de la Cour d'appel du Québec à Montréal. Elle remplace la juge Lucie Fournier, qui est décédée le 6 juillet 2022.

« Je souhaite à la juge Weitzman beaucoup de succès dans l'exercice de ses nouvelles fonctions. Je suis convaincu qu'elle servira bien la population du Québec en tant que membre de la Cour d'appel », a mentionné David Lametti.

Lori Renée Weitzman détient un baccalauréat en droit civil et un baccalauréat en common law de l’Université McGill en plus d’une maîtrise en affaires internationales obtenue à l’Université Columbia. Avant sa nomination à la magistrature, elle était membre du Barreau de New York depuis 1986 et du Barreau du Québec depuis 1987.

Passionnée du droit

Avant de devenir juge, l’honorable Weitzman a été procureure de la Couronne à Montréal pendant environ 23 ans. C’est avec cette expérience qu’elle s’est spécialisée dans les poursuites de cas d’agression sexuelle et d’homicide.

Elle a aussi enseigné la détermination de la peine et les techniques de plaidoirie à l’Université McGill, de 1994 à 2008. En 2010, elle a été nommée juge à la chambre criminelle de la Cour du Québec. Elle a ensuite été attirée à l’équipe des appels, plaidant ainsi devant la Cour d’appel du Québec et la Cour suprême du Canada.

De 2013 à 2016, la juge a été responsable du Programme de formation des nouveaux juges qui consiste en une conférence annuelle d’une semaine organisée par l’Association canadienne des juges de cours provinciales.

Elle a aussi participé au programme annuel de l’Institut national de la magistrature en droit criminel qui était destiné aux juges de nomination fédérale pendant leur cinq premières années de banc.

En 2016, elle est devenue membre du comité de planification du Colloque annuel sur le droit criminel. Elle siège depuis 2019 au Tribunal des professions du Québec en plus d’être membre au Conseil de la magistrature du Québec.