Écœurée des avocats!

Agence Qmi
2012-09-12 10:15:00

Trois litiges
La femme d’affaires a confié que depuis 2009, ses démêlés judiciaires dans des poursuites où elle n’a jamais fini du côté des perdants, au Québec, au New Jersey et en Floride (voir encadré), lui ont coûté « bien au-delà d’un million de dollars en frais d’avocats ».
Selon des documents de cour dont le Journal a obtenu copie, la moitié de cette somme est allée au cabinet Kalman Samuels, qui la représentait dans

Amanda Rodrigues n’était « pas d’accord » avec la dernière réclamation de près de 30 000$ de cette réputée firme d’avocats en matière de droit matrimonial.
À son avis, ce compte en souffrance depuis janvier faisait référence à des services qu’elle n’avait « jamais demandés» ou à du travail effectué «en dehors des salles de cour» dont elle ne voyait pas l’utilité.
«Je ne veux plus rien savoir»
Dans les documents versés au dossier, la firme énumère principalement ses services impayés dans le litige sur l’héritage d’Arturo à Montréal. Bien que la Brésilienne ait été défendue par des avocats américains aux États-Unis, le cabinet montréalais a aussi posé certaines actions pour l’assister dans des litiges en Floride et au New Jersey.

La firme montréalaise exigeait notamment le remboursement de 2 187$ en frais d’avion et d’hôtel, à Fort Lauderdale, en janvier 2012, où Amanda fut interrogée par les avocats de Nestor Fernandez, qui réclamait cinq millions$ à la succession du boxeur après avoir été tabassé trois ans plus tôt.
Dans son jugement, le tribunal note que la défenderesse ne s’est pas présentée pour comparaître, ni pour faire valoir ses arguments et que «la partie demanderesse a prouvé le bien-fondé de (son) action».
Dans un échange de courriels entre Amanda et une dirigeante de Kalman Samuels, en mars et en avril derniers, la veuve écrivait notamment: « votre gourmandise me déçoit beaucoup » et « je ne veux plus rien savoir de votre firme ».
Hier, Amanda Rodrigues assurait toutefois qu’elle et son jeune fils, Arturo Jr, ne sont pas dans la dèche pour autant. « Je travaille fort à ma boutique de vêtements (collection AG) qui est ouverte depuis quelques semaines à Montréal. Le plus important, c’est de retrouver la paix dans ma vie et d’assurer de la stabilité dans celle de Junior. Je veux qu’il puisse avoir ce qu’il y a de mieux. »