Le président de la FTQ, Michel Arsenault, a rencontré les enquêteurs de la commission Charbonneau afin d’expliquer le processus d’attribution de contrats au Fonds de la solidarité.
Michel Arsenault ne sait toujours pas s’il sera appelé à témoigner publiquement devant la commission. C’est ce qu’il a soutenu samedi après-midi lors de l’assemblée annuelle du Fonds de solidarité FTQ, qui s’est tenue à l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth à Montréal.
Cette grande rencontre des actionnaires du Fonds a eu lieu au moment où les liens entre l'industrie de la construction et la mafia sont révélés au grand jour.
Michel Arsenault ici lors de l'assemblée samedi, a précisé qu'aucun des entrepreneurs identifiés au Cosenza, n'avait de lien avec la FTQIl a notamment précisé qu'aucun des entrepreneurs identifiés aux abords du Club social Cosenza, considéré comme le repaire de la mafia montréalaise, n'a de lien avec la FTQ.
En ce qui concerne l'arrivée d'un gouvernement du Parti québécois au pouvoir et les intentions du ministre des Finances, Nicolas Marceau, de taxer les gains en capital, les dividendes et davantage les Québécois qui gagnent plus de 130 000 $ par année, les dirigeants du Fonds de solidarité FTQ estiment qu'il faut donner la chance au coureur.
L’action à un niveau historique
Par ailleurs, la valeur de l’action du fonds a atteint un sommet historique à 26,59 $ en vertu d’une hausse de 0,67 $ pour l’exercice 2011-2012. Durant cette période, le rendement du fonds a atteint 2,6%, une performance jugée bonne alors que l’économie fonctionne au ralenti. Le fonds est maintenant détenu par 594 000 actionnaires, un record.
Le contexte de suspicion et les nombreuses allégations de corruption visant la FTQ ou la FTQ-Construction ne semblent pas avoir freiné les ardeurs des actionnaires.
D’ailleurs, le Fonds a enregistré la meilleure troisième année de souscription enregistrant des entrées d’argent de 767 millions $.
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