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Elle quitte BLG pour Goldwater !

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Céline Gobert

2012-10-01 15:00:00

À 32 ans, elle quitte le droit immobilier et commercial pour le droit familial. Chez Anne-France Goldwater, elle trouve un mentor et un second souffle à sa pratique. Droit-Inc lui a parlé.

Le 1er septembre dernier, Me Marie-Elaine Tremblay a quitté les bureaux de BLG pour rejoindre le cabinet Goldwater Dubé.

Un changement de carrière qu’elle mûrissait depuis un long moment.

Marie-Elaine Tremblay souhaitait pratiquer le droit familial depuis ses études
Marie-Elaine Tremblay souhaitait pratiquer le droit familial depuis ses études
Au départ, alors qu’elle est encore à l’Université de Montréal, Marie-Elaine Tremblay voulait faire du droit de la famille mais suit les conseils qu’on lui donne à l’époque.

« Le droit commercial, c’est des gros clients, ils paient leurs factures ; le droit familial, c’est des enfants, c’est triste, est-ce que tu vas pouvoir gérer tout cela ? », entend-t-elle alors.

C’est ainsi qu’elle se lance en droit immobilier et commercial. Six années à exercer chez BLG.

« J’ai fait du droit commercial en croyant que ce serait plus facile à gérer dans ma vie personnelle, confie-t-elle à Droit-Inc. Puis, plus les années avançaient, plus le choix devenait difficile à faire. »

Une seule option pour elle : le cabinet Goldwater Dubé.

« Je voulais changer de carrière et il me fallait un excellent mentor qui m’apprenne tous les rouages du métier, je ne voyais personne d’autre que Me Goldwater », dit cette diplômée de l’Université de Montréal et Barreau 2007.

Pour l’avocate, Me Anne-France Goldwater est une excellente avocate qui n’a pas peur de questionner et de défier des concepts que tout le monde prend pour acquis.

« Malgré sa popularité, en tant qu’arbitre, elle reste très terre-à-terre, elle n’a pas peur de se salir les mains dans un dossier, dit-elle. Je déteste les avocats impressionnés par eux-mêmes, imbus de leur personne… »

Faire une différence

Une autre raison qui a poussé cette experte en droit commercial à changer de cap, c’est une volonté de retourner vers une pratique plus humaine.

« Je souhaite faire une différence dans la vie de quelqu’un », dit Me Tremblay.

Me Tremblay ne voyait qu'Anne-France Goldwater, comme son mentor
Me Tremblay ne voyait qu'Anne-France Goldwater, comme son mentor
En droit familial, les gens sont plus démunis, ils font appel à leurs économies, ont à traverser des situations difficiles.

Pour l’avocate, « leur apporter une aide » est chose très précieuse.

« BLG est une grosse firme, ils sont très informels mais accommodants. Ils ont été surpris par mon départ, parce que je n’avais pas parlé de tout cela, mais ils ont été très gentils avec moi », confie-t-elle.

Un départ qui s’est donc fait en douceur, dans le respect mutuel.

« Je resterai "BLGiénne" dans mon cœur, je crois qu’ils m’aiment bien, et je les aime en retour. Ils m’ont même dit que si je me rendais compte que j’avais fait une erreur, je pourrais revenir. »

Enthousiasme

Mais, pas question de cela pour Me Tremblay pour le moment puisqu’elle se voit déjà en charge de plusieurs dossiers intéressants.

« Je suis enthousiaste et excitée, dit-elle. Certes, je n’ai pas d’expérience en droit familial mais j’ai un fort intérêt pour ce domaine, dans lequel je me suis tenu à jour. »

Des lectures, des aides à son entourage: une passion pour le droit de la famille qu’elle a toujours entretenu.

Ses réflexes et réflexions d’avocate, elle compte aujourd’hui les mettre à profit du cabinet Goldwater Dubé.

« Je ne me retrouve pas en bas de l’échelle dans la mesure où j’ai six ans d’expérience en tant qu’avocate chez BLG. Ce n’est pas comme si je repartais à zéro ou que je commençais ma médecine. »
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