Le gouvernement conservateur a profité de la remise en liberté de Guy Turcotte pour faire la promotion du projet de loi qu'il promet de déposer le printemps prochain afin de resserrer les critères entourant la remise en liberté des accusés jugés non criminellement responsables de crimes violents.
Alors même que la sortie de Guy Turcotte de l'Institut Philippe-Pinel n'était toujours pas confirmée jeudi après-midi, le ministre fédéral du Patrimoine, James Moore, et le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu ont fait une sortie à Ottawa pour réitérer leur intention de placer les victimes au centre du processus qui suit un verdict de non-responsabilité criminelle.
La sortie de Guy Turcotte n'était toujours pas confirmée jeudi après-midiLe ministre Moore a déclaré que la décision de remettre l'ex-cardiologue en liberté mine la confiance des citoyens dans le système de justice. Il n'a pas été en mesure de préciser, toutefois, comment se traduirait concrètement cette volonté de placer les victimes au centre du processus.
De son côté, le sénateur Boisvenu a fait état d'une forte croissance du nombre de verdicts de non-responsabilité criminelle, une situation qui justifie encore davantage une intervention du législateur.
Les deux hommes n'avaient toutefois rien de nouveau à annoncer, ces intentions ayant déjà été exprimées à la fin du mois dernier. Le sénateur Boisvenu a même déclaré que c'est en répétant les choses que les gens comprennent mieux.
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