Battista: L’avocat du barreau?
Amélia Salehabadi
2010-09-16 16:00:00
Une décision qui a fait appel aux grands principes de notre droit, au point que le Barreau du Québec ait souhaité intervenir à la cause de façon volontaire.
L’ordre y était représenté par le criminaliste Giuseppe Battista.
Si son nom évoque quelque chose pour vous, c’est qu’il est actuellement le procureur en chef de la Commission Bastarache sur la nomination des juges, nommé à ce poste en remplacement de Pierre Cimon, démissionnaire à la suite des révélations sur ses contributions financières au parti libéral.
A peine nommé, les liens entre Me Battista et le barreau du Québec avaient fait débat, puisque l’actuel bâtonnier Gilles Ouimet se trouve également être l’associé de Me Battista au sein du cabinet Shadley Battista.
Me Ouimet avait dégagé la critique d’un revers de manche indiquant avoir mis en place une muraille de Chine conformément à ce que lui impose les règles de sa profession.
Ce que révèle la décision de la Cour supérieure c’est que Me Battista est déjà intervenu comme avocat du barreau du Québec.
Une situation qui interpelle à plusieurs égards.
En premier lieu, elle soulève la question des règles d’attribution des mandats du barreau du Québec. Quand ce mandat a-t-il été attribué à l’associé du bâtonnier ? Y en a-t-il eu d’autres ? Est-ce raisonnable, compte tenu de l’apparence que cela donne, de maintenir Me Battista comme procureur du Barreau du Québec, une fois son associé, devenu bâtonnier de l’Ordre ?
En second lieu, l’intervention de Guiseppe Battista comme avocat du barreau amène également un questionnement compte tenu de ses fonctions de procureur en chef de la commission.
Il se retrouve à interroger son propre client, le barreau ayant le statut de participant à la Commission.
Là-aussi, les apparences jouent contre les protagonistes, d’autant que ni le bâtonnier, ni Me Battista n’ont évoqué l’existence ce mandat.
Joint très brièvement par Droit-inc.com, Marc Bellemare a en effet indiqué ne pas être au courant du fait que Guiseppe Battista était intervenu comme procureur du barreau. Il s’est en revanche refusé à tout commentaire compte tenu du déroulement actuel de la Commission.
A l’heure où nous publions, nous n’avons pas été en mesure de recueillir la position du barreau.
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Me
il y a 15 ans>>>>> Chez Dutrizac on cite Amélia
Avec 28 000 membres dans le Barreau on décide de s'adresser en matière de litige à une avocate qui n'a jamais fait du litige et qui en plus et en sabbatique. Ça nous donne une bonne idée sur le sérieux de l'émission.
C'est un peu comme interviewer Me Peter Mendell, grand manitou des fusions-acquisitions, de prédire à qui, parmi les juges Lortie et Chapdelaine, la Cour d'appel va donner raison sur la non-constitutionnalité des nouvelles dispositions en matière d'alcool au volant.
Une des différences entres Mes Salehabadi et Mendell est que Me Mendell ne s'avance pas de son propre chef en s'imposant aux fins de parler des sujets hors de sa connaissance...
Anonyme
il y a 15 ans> Une des différences entres Mes Salehabadi et Mendell est que Me Mendell ne s'avance pas de son propre chef en s'imposant aux fins de parler des sujets hors de sa connaissance...
Salehabadi est la Paris Hilton du Barreau.
C'est normal qu'elle s'avance pour se faire voir.
Anonyme
il y a 15 ans> > Une des différences entres Mes Salehabadi et Mendell est que Me Mendell ne s'avance pas de son propre chef en s'imposant aux fins de parler des sujets hors de sa connaissance...
>
> Salehabadi est la Paris Hilton du Barreau.
> C'est normal qu'elle s'avance pour se faire voir.
Me Salehabadi est une avocate brillante avec plus de 20 ans d'expérience. J'ai travaillé avec elle sur plusieurs transactions sophistiquées. Elle était en charge pour le client et impressionnée tout le monde. EXCELLENTE avocate.
Ici Chez Dutrisac elle n'est pas interviewée, mais un journaliste qui rapporte une de ses chroniques qui l'a marqué. Avez-vous écoutez au moins l'extrait?
Ou elle ne parle pas de litige. Elle souligne un fait: Me Batista dont l'associé est Bâtonnier du Québec en ce moment, a comme client le Barreau.
Moi je trouve cela très pertinent et je l'en remercie.
Or vous Me, ici vous vous attaquez à la journaliste.Elle est en sabbatique pour faire du journalisme. Elle a de l'éthique, en ne mélangeant pas les 2. Bravo.
Donc si je suis votre jugement, Monsieur Boivert du journal LApresse aurait encore moins de crédibilité que Me Salehabadi pour être commentateur juridique! (puisque lui n'étant pas un avocat n'A donc jamais pratiqué. Même s'il a fait des études en droit...
Puis en passant Me Salehabadi a bien plus de classe et de beauté que Mlle Hilton.