Trois raisons de devenir un bourreau de travail

« Non seulement travailler comme un fou n'est pas dangereux pour votre santé physique ou psychologique, mais il profite à la société », explique Tomas Chamorro-Premuzic, professeur de psychologie d’affaires à l’Université de Londres.

Que l’on jette toutes ces histoires d’équilibre travail/famille à la poubelle !, affirme-t-il en substance sur le blogue Harvard Business Review.

Voici 3 de ses arguments :

1) Les bourreaux de travail ont de meilleures carrières

Selon Chamorro-Premuzic, c’est d’ailleurs le seul moyen de sortir de la meute. Les bourreaux de travail s’élèveraient plus facilement au sein de toutes les sociétés.

Et ce, y compris dans des cultures aussi éloignées de la nôtre que celles trouvées dans les Caraïbes, la Méditerranée, ou en Amérique du Sud.

2) Les bourreaux de travail contribuent davantage à la société

Ce serait eux, selon le professeur, qui seraient à l’origine de toutes les grandes découvertes de la civilisation, qu’elles soient artistiques, sportives ou encore scientifiques.

Car, ces découvertes ne peuvent être que le fruit du travail d’une personne qui a bossé dur, avec acharnement, sans se plaindre d’un déséquilibre travail / famille.

3) Les bourreaux de travail rejettent l’égocentrisme narcissique occidental

Croire que le but de la vie est de se sentir bien et heureux n’a pas de sens du point de vue de l’évolution, selon Chamorro-Premuzic.

L’équilibre travail/famille ? Une invention du monde occidental industrialisé !, répond-t-il.

« Vous ne verrez pas beaucoup de gens au Japon, en Chine ou à Singapour se plaindre de ce déséquilibre là, alors qu’ils travaillent souvent bien plus qu’ici. C’est pourquoi l’Asie est en train de surpasser l’Occident ».

Et vous, qu’en pensez-vous ?