Course aux stages : une étudiante se confie
Claude Huart
2009-02-18 09:05:00
Les discussions tournent parfois autour des voyages ou du sport, mais jamais rien de spécifique par rapport aux notes et aux résultats d’examens. Cette dimension sera évaluée plus tard, à l’étape des entrevues, explique la jeune candidate de 22 ans.
« On sent que c’est une forme de magasinage des deux côtés et que tous essaient de détecter une certaine chimie. »
Selon l’étudiante, les super notes sont une considération secondaire pour les recruteurs qui rechercheraient plutôt des personnes « capables d’en prendre, de travailler et de fournir ». Elle a aussi l'impression que les cabinets accordent de l'importance à la disponibilité réelle d’un étudiant et à ceux qui doivent travailler pour payer leurs études.
L’importance de l’implication sociale, Stéphanie Laberge l’a bien comprise. Nommée présidente du Comité du défilé de mode organisé pour financer le bal des finissants des étudiants en droit, elle sera débordée durant la période des entrevues de sélection qui se tiendra du 9 au 30 mars prochain, alors que le défilé aura lieu le 19.
L’objectif de Stéphanie : joindre éventuellement l’équipe d’un grand cabinet en droit des affaires de la région de Québec. En attendant, elle n’a pas de craintes.
« Je prends ça comme ça vient », conclut-elle, sans aucune appréhension.
Partager cet article:
Anonyme
il y a 16 ansSi elle la fait encore aucune entrevue, pourquoi cet article? Un résumé de la bullshit versée aux cocktails... on n'en a pas besoin.
Anonyme
il y a 16 ansNous ce dont on n'a pas besoin c'est de ta petite condescendance ascerbe. Va donc voir ailleurs si on y est!
> Si elle la fait encore aucune entrevue, pourquoi cet article? Un résumé de la bullshit versée aux cocktails... on n'en a pas besoin.
Anonyme
il y a 16 ans> > Apparament l'École de Barreau est sous enquête de la part de l'OPC. Elle trangresse le droit applicable puisqu'elle n'accepte que des cartes de crédit pour l'admission (cash ou chèque certifié refusés - ce qui est contraire au Code civil). Bel exemple pour la profession.
>
> Très intéressant et merci pour la nouvelle. Moi ce qui m'avait vraiment frappé c'est que l'examen de reprise du barreau coûte 300$ cash only. Justement, ça faisait super mafia et on croyait vraiment qu'il y avait anguille sous roche......
Anonyme
il y a 16 ansFaut s'y faire.
J'espère que la petite restera dans son bled. Si toutefois elle passe par chez nous, je m'arrangerai pour l'avoir en entrevue. Je suis supposé en faire 8 cette année.
Anonyme
il y a 16 ans"Me" ne doit pas être québécois pour employer le mot "bled" qui veut dire "trou" ou "village". Ça me scie donc encore plus quand je pense à tous les commentaires qu'il a écrit jusqu'à présent........
> Faut s'y faire.
> J'espère que la petite restera dans son bled. Si toutefois elle passe par chez nous, je m'arrangerai pour l'avoir en entrevue. Je suis supposé en faire 8 cette année.
Anonyme
il y a 16 ansAhhhhhhhhhhh et bien voilà la raison au problème: vous avez tous été engagés parce que vous deviez avoir un beau physique (i.e. défilé de mode)....... alors vous devez sans doute travailler chez Stikeman...ils adorent les blondes:)
tout ceci n'est qu'une blague bien entendu:)
"On est une belle gang et on a tous une vie, and guess what? Plusieurs d'entre nous ont fait le défilé de mode!!! Faudrait que tu vérifies tes sources avant de dire n'importe quoi...
>
> > Pauvre petite fille naive (je le dit avec respect) ! Elle croit que les notes sont secondaires. HAHA permettez moi de rire !! Donc vous croyez que des cabinets tel que BCF, Davies, Stikeman, Heenan, etc. etc. préfèrent une étudiante impliqué dans des activités parascolaires du style défilé de mode plutôt qu'un étudiant ayant 4 de moyenne !!! C'est vraiment mignon de penser comme sa !
Anonyme
il y a 16 ansJ'ai eu le "privilège" de faire partie du comité de recrutement d'un grand bureau de Montréal il y a quelques années. Ce bureau, comme plusieurs autres j'imagine, reçoit plusieurs centaines de cv à chaque course. Le premier tri pour déterminer qui étaient invités en entrevue était effectué uniquement en fonction de la note, i.e. en bas d'une certaine note (3.0 je crois, mais je n'en suis pas certain) le candidat n'était pas invité, à moins qu'il soit président ou vp de l'association étudiante, puisque cela pourrait être mauvais pour l'image de ne pas l'inviter. Il y avait également une note en haut de laquelle le candidat était automatiquement invité.
Nous invitions une soixantaine de candidats en première entrevue; une fois que le nombre de ceux qui se qualifiaient automatiquement étaient déterminés, nous connaissions le nombre de place disponible pour les autres.
À ce moment, les cv étaient partagés entre trois personnes qui choisissaient un nombre prédéterminés de candidats en fonction du cv. Cela peut évidemment créer une injustice: chaque "examinateur" a évidemment sa vision subjective de ce qui constitue un cv intéressant, et vous pouvez vous retrouvez dans une pile de cv plus forte que l'autre.
Il ne faut pas oublier que l'examen des cv, c'est du temps non facturable. Alors, en toute honnêteté, ma lecture était très rapide.
Une fois invité en première entrevue, les notes perdent leur importance. Ceci dit, quelqu'un qui est parmi les 10 premiers de sa promotion a évidemment une longueur d'avance. À l'époque, le bureau cherchait, dans sa sélection finale, à avoir une certaine variété de profils de stagiaires: hommes, femmes, minorités, francos, anglos, premiers de classe, personnes très impliquées.
Mais tous avaient la note minimum...
Bien que les choses peuvent avoir changées depuis le temps (cela fais 6 ans que je ne suis plus en pratique privée), j'espère que ce commentaire éclairera quelques étudiants sur le processus.
Anonyme
il y a 16 ansVotre commentaire est FORMIDABLE et je vous en remercie. Tout ce que vous dites confirme exactement ce que j'ai toujours pensé. Merci infiniment. Peut-être que ça fermera aussi la bouche de certains commentateurs qui disaient que les notes n'avaient pas d'importance..........
> J'ai eu le "privilège" de faire partie du comité de recrutement d'un grand bureau de Montréal il y a quelques années. Ce bureau, comme plusieurs autres j'imagine, reçoit plusieurs centaines de cv à chaque course. Le premier tri pour déterminer qui étaient invités en entrevue était effectué uniquement en fonction de la note, i.e. en bas d'une certaine note (3.0 je crois, mais je n'en suis pas certain) le candidat n'était pas invité, à moins qu'il soit président ou vp de l'association étudiante, puisque cela pourrait être mauvais pour l'image de ne pas l'inviter. Il y avait également une note en haut de laquelle le candidat était automatiquement invité.
>
> Nous invitions une soixantaine de candidats en première entrevue; une fois que le nombre de ceux qui se qualifiaient automatiquement étaient déterminés, nous connaissions le nombre de place disponible pour les autres.
>
> À ce moment, les cv étaient partagés entre trois personnes qui choisissaient un nombre prédéterminés de candidats en fonction du cv. Cela peut évidemment créer une injustice: chaque "examinateur" a évidemment sa vision subjective de ce qui constitue un cv intéressant, et vous pouvez vous retrouvez dans une pile de cv plus forte que l'autre.
>
> Il ne faut pas oublier que l'examen des cv, c'est du temps non facturable. Alors, en toute honnêteté, ma lecture était très rapide.
>
> Une fois invité en première entrevue, les notes perdent leur importance. Ceci dit, quelqu'un qui est parmi les 10 premiers de sa promotion a évidemment une longueur d'avance. À l'époque, le bureau cherchait, dans sa sélection finale, à avoir une certaine variété de profils de stagiaires: hommes, femmes, minorités, francos, anglos, premiers de classe, personnes très impliquées.
>
> Mais tous avaient la note minimum...
>
> Bien que les choses peuvent avoir changées depuis le temps (cela fais 6 ans que je ne suis plus en pratique privée), j'espère que ce commentaire éclairera quelques étudiants sur le processus.
Anonyme
il y a 16 ansC'est encore ainsi, ne désespérez pas chers étudiants de 2e! Du moins, dans le grand cabinet ou je travaille!
> J'ai eu le "privilège" de faire partie du comité de recrutement d'un grand bureau de Montréal il y a quelques années. Ce bureau, comme plusieurs autres j'imagine, reçoit plusieurs centaines de cv à chaque course. Le premier tri pour déterminer qui étaient invités en entrevue était effectué uniquement en fonction de la note, i.e. en bas d'une certaine note (3.0 je crois, mais je n'en suis pas certain) le candidat n'était pas invité, à moins qu'il soit président ou vp de l'association étudiante, puisque cela pourrait être mauvais pour l'image de ne pas l'inviter. Il y avait également une note en haut de laquelle le candidat était automatiquement invité.
>
> Nous invitions une soixantaine de candidats en première entrevue; une fois que le nombre de ceux qui se qualifiaient automatiquement étaient déterminés, nous connaissions le nombre de place disponible pour les autres.
>
> À ce moment, les cv étaient partagés entre trois personnes qui choisissaient un nombre prédéterminés de candidats en fonction du cv. Cela peut évidemment créer une injustice: chaque "examinateur" a évidemment sa vision subjective de ce qui constitue un cv intéressant, et vous pouvez vous retrouvez dans une pile de cv plus forte que l'autre.
>
> Il ne faut pas oublier que l'examen des cv, c'est du temps non facturable. Alors, en toute honnêteté, ma lecture était très rapide.
>
> Une fois invité en première entrevue, les notes perdent leur importance. Ceci dit, quelqu'un qui est parmi les 10 premiers de sa promotion a évidemment une longueur d'avance. À l'époque, le bureau cherchait, dans sa sélection finale, à avoir une certaine variété de profils de stagiaires: hommes, femmes, minorités, francos, anglos, premiers de classe, personnes très impliquées.
>
> Mais tous avaient la note minimum...
>
> Bien que les choses peuvent avoir changées depuis le temps (cela fais 6 ans que je ne suis plus en pratique privée), j'espère que ce commentaire éclairera quelques étudiants sur le processus.
Anonyme
il y a 16 ansC'est clair.
Apparament il existe une loi qui interdit l'usage du mot "bled" aux Québecois. Elle contient même des dispositions pénales.
Anonyme
il y a 16 ansVotre arrogance dénote un certain esprit typique aux Français et l'emploi de "bled" également qui soit dit en passant est un terme algérien à l'origine.
> C'est clair.
> Apparament il existe une loi qui interdit l'usage du mot "bled" aux Québecois. Elle contient même des dispositions pénales.
Anonyme
il y a 16 ansS'exprimer sur les critères de la Course avant de faire une seule entrevue est purement idiot. Pourquoi donc donner le micro à quelqun qui, compte tenu du l'étape où elle se trouve, n'en sait rien?
Si je l'entrevue, je vais lui demander quels sont les critères pour obtenir une ord. Anton Piller. Elle a l'air de tout savoir.
Anonyme
il y a 16 anstu sais le micro où tu peux te le mettre?.....
> S'exprimer sur les critères de la Course avant de faire une seule entrevue est purement idiot. Pourquoi donc donner le micro à quelqun qui, compte tenu du l'étape où elle se trouve, n'en sait rien?
>
> Si je l'entrevue, je vais lui demander quels sont les critères pour obtenir une ord. Anton Piller. Elle a l'air de tout savoir.
Anonyme
il y a 16 ansJe vous remercie pour les informations étymologiques. Ça m'est autant utile que le input (ça c'est d'origine anglaise) d'une étudiante de 2e pre-entrevues au sujet de la Course.