Décès d’un ancien bâtonnier de Montréal

L’ancien bâtonnier de Montréal Jean-Jacques Gagnon s’est éteint à l’âge de 91 ans.

Me Jean-Jacques Gagnon avait été admis au Barreau du Québec en 1959. Il a exercé la profession pendant plus de 65 ans, se distinguant notamment en droit de la responsabilité civile, professionnelle et des produits.

Il a consacré l’essentiel de sa pratique au sein de la firme De Grandpré, Godin, devenue De Grandpré, Chait.

Me Jean-Jacques Gagnon a été bâtonnier de Montréal en 1994-1995. Très actif au Barreau, il a participé à de nombreux comités dont la création du salon Visez Droit.

En 1994, il a été nommé Fellow du prestigieux American College of Trial Lawyers soulignant son expérience de plaideur et son éthique professionnelle.

En 2000, il a reçu le prix Pierre-Fournier en 2000 en reconnaissance à sa grande contribution aux activités du Barreau de Montréal.

Dix ans plus tard, il a été nommé avocat émérite pour son excellence professionnelle et son parcours exemplaire.

Une fois à la retraite, Me Jean-Jacques Gagnon a été président de plusieurs comités de discipline d’ordres professionnels.

Il a aussi été vérificateur du processus d’attribution du contrat pour la construction du CHUM.

Sur la page de l’avis de décès, les témoignages sont nombreux.

« Le Barreau de Montréal est privilégié d'avoir pu compter sur l'engagement de Me Gagnon au sein de sa communauté. Tous se souviendront d’un juriste profondément humain qui a su allier rigueur et sagesse tout au long de sa carrière », salue Me Valérie Assouline, la bâtonnière de Montréal.

« Le monde a cruellement besoin d’hommes comme Jean-Jacques. Je garde dans mes souvenirs, et dans mon cœur, cette période du procès de la MIUF durant lequel de jeunes avocats, comme moi, avaient le privilège de travailler avec les meilleurs dans le domaine. Je me souviendrai toujours de Jean-Jacques comme un homme calme, patient, humain, attentif, compétent et généreux », écrivent Marie-Michelle Lavigne, juge de la Cour du Québec, et Clément Gascon, ancien juge de la Cour suprême.

« Je perds un ami très cher, un grand Bâtonnier qui m’a tracé la voie à suivre au Barreau de Montréal et pour qui j’ai gardé le plus grand respect. Sa mémoire demeurera toujours », salue l’ancien juge de la Cour supérieure, Robert Mongeon.

Jean-Jacques Gagnon laisse dans le deuil son épouse Marie-Christine Laberge, elle-même ancienne juge de la Cour supérieure du Québec, ses enfants et beaux-enfants, ainsi que ses petits-enfants.