Des avocats de l’aide juridique réclament la parité avec les procureurs de la Couronne
Gilles Des Roberts
2022-09-13 12:00:00
Selon Me Laurence Côté Lebrun, présidente d’un des syndicats affiliés à la CSN, le “système de justice est aux prises avec d’importants problèmes de recrutement qui minent l’accès à la justice pour la population québécoise”.
«On ne peut se permettre d'avoir deux classes d’avocats payés par le même employeur, à savoir le gouvernement du Québec et de donner aux personnes portant l’accusation au nom de l’État de meilleures conditions salariales qu’à celles défendant des citoyens qui n’ont pas les moyens financiers d’assumer les coûts de leur défense», a ajouté Me Côté Lebrun.
Sans convention collective depuis le 31 décembre 2019, les syndicats de l’aide juridique affiliés à la CSN représentent 200 avocats et avocates répartis sur tout le territoire québécois.
Anonyme
il y a 2 ansJe suis d'accord avec le principe de la parité pour ce qui est du salaire. Mais parler de pénurie de main-d'oeuvre alors qu'il y a désormais trop d'avocats membres du Barreau du Québec, que ceux qui débutent peinent à trouver des emplois et se rabattent sur des postes qui n'exigent pas d'être membre du Barreau, qu'on me l'explique mieux cette histoire de "pénurie de main-d'œuvre dans le système de justice du Québec" ou de "système de justice aux prises avec d’importants problèmes de recrutement"
Anonyme
il y a 2 ansLe grand patronat emploie vouvent l'expression "pénurie de main d'oeuvre" pour désigner son incapacité à trouver des gens qualifiés acceptant de travailler pour des pinottes, et non pas pour désigner une prétendue incapacité à trouver des gens qualifiés.