Flower en cour

L'équipe Droit-Inc
2009-04-16 13:00:00
Le procès pourrait durer deux jours.
Le ministère public reproche à l’ex-démon blond d'avoir rendu des témoignages contradictoires dans le cadre des démêlés de son fils Mark avec la justice.
A la fin de l'été 2007, Guy Lafleur a témoigné à l'enquête sous remise en liberté de son fils. Il avait alors passé sous silence le fait que Mark avait découché deux soirs pour passer la nuit avec sa copine à l'hôtel. Or, Mark Lafleur devait coucher chez ses parents lorsqu'il obtenait une permission de sortie du centre de désintoxication où il demeurait sur l'ordre de la cour.
Par la suite, dans une procédure judiciaire, Guy Lafleur a reconnu que son fils avait violé son couvre-feu à deux reprises en passant la nuit à l'hôtel.
Il y a quelques mois, le juge Claude Parent a rejeté la requête du hockeyeur qui cherchait un arrêt des procédures, mais il a conclu que l'émission d'un mandat d'arrestation à son égard n'était pas nécessaire et constituait même un abus. Cela dit, le juge ajoutait que l'émission illégale du mandat d'arrestation n'avait pas menacé l'équité du procès.
Jean-Pierrre Rancourt, l'avocat de Lafleur, a vu dans le blâme servi par le juge, un argument susceptible de favoriser le recours civil de 3,5 millions $ intenté par Guy Lafleur contre le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la Couronne.