Geneviève Sabourin : des micromessages risqués

Plusieurs de ses abonnés lui ont fait remarquer qu'elle risquait ainsi de se mettre dans le pétrin si elle continuait à écrire des micromessages contenant le nom d’Alec Baldwin, mais aussi en parlant des faits de la cause sur sa page publique.

Rappelons que c'est à cause de plusieurs micromessages adressés à la femme de Baldwin, Hilaria Thomas, que Sabourin a été arrêtée et emprisonnée pendant 24 heures à sa sortie du tribunal le 27 novembre dernier.

Son nouvel avocat new-yorkais, Rick Pasacreta, a précisé qu'elle ne brise pas son ordre de protection en écrivant le nom de Baldwin. «Mentionner le nom de quelqu'un publiquement et même électroniquement ne veut pas dire communiquer avec cette personne», a-t-il dit.

Ces derniers jours, Geneviève Sabourin a demandé sans relâche qu’Alec Baldwin abandonne les poursuites contre elle sur son fil Twitter (@gsabourin). Ses micromessages sont accompagnés d'une photo d'un drapeau blanc.

«Alec Baldwin est le seul homme qui peut me sauver en abandonnant les poursuites. En retour, je vais donner à AB ce qu'il veut», a-t-elle écrit mercredi. Dans un autre échange, elle a écrit que son cadeau de Noël pour Alec Baldwin était son pardon.

L'avocat de Geneviève Sabourin admet que l'approche de sa cliente est très risquée. Elle n'est qu'à une touche de clavier près de se retrouver à nouveau en prison.

Si elle tape par mégarde sur la touche «@» devant le nom d'Alec Baldwin, ce dernier pourra voir son message. «Dans ce cas précis, elle briserait l'ordre de protection puisque ça équivaut à communiquer avec lui», a-t-il résumé.

Rick Pasacreta dit qu'il a déconseillé fortement à Geneviève Sabourin de parler de sa cause sur les réseaux sociaux et dans les médias, comme il l’aurait fait pour n’importe quel autre client d'ailleurs. Il ne peut toutefois empêcher sa cliente d'exercer sa liberté d'expression.

Geneviève Sabourin doit revenir au tribunal le 19 décembre prochain. Lors de cette comparution, une date de procès pourrait être fixée. Son avocat souhaite toutefois que le dossier se résolve d'ici là. «Ma cliente veut aller de l'avant avec sa vie et passer à autre chose», a-t-il indiqué.