Rencontrez Joe, la nouvelle chienne d’assistance judiciaire du CAVAC

Radio Canada
2025-09-05 12:00:59

Le Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC) de l’Abitibi-Témiscamingue offre maintenant les services d'un chien d'assistance judiciaire. Joe, une jeune chienne, est rapidement devenue la coqueluche du bureau du CAVAC à Rouyn-Noranda.
« Joe, pour nous, c’est un atout… et Véronique aussi! », indique en riant la directrice générale du CAVAC, Nancy Bouchard, en faisant référence à sa collègue Véronique Marcotte-Beaumier, la maman de Joe.
L’animal ne reste d’ailleurs jamais bien loin de Véronique, qu’elle écoute au doigt et à l'œil, surtout quand elle enfile son dossard aux couleurs de Mira et du CAVAC.
Parce que la route pour devenir chienne d’assistance judiciaire est longue. Joe a suivi une formation de plusieurs mois avec l’organisme Mira. Véronique Marcotte-Beaumier a elle aussi suivi une formation intensive.
« Moi, je suis 24/7 avec elle, c’est d’apprendre à se connaître, créer un lien ensemble. C’est un chien dressé, mais il faut créer un lien avec le chien », explique-t-elle.
« J’ai deux jeunes enfants, alors en ce moment c’est comme si j’en avais trois! C’est de l’adaptation pour toute la famille, mais c’est une très bonne chienne. Je suis vraiment vraiment heureuse d’avoir ce nouveau défi professionnel », ajoute-t-elle. Après trois mois d’adaptation, Joe a pu faire son premier accompagnement au tribunal cette semaine.
La venue de Joe découle de la création d'un tribunal spécialisé en violence sexuelle et conjugale, annoncée en avril dernier par le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.
« Ça réduit énormément le stress, les craintes, les tremblements avant de rentrer en salle de cour », précise Nancy Bouchard, la directrice du CAVAC. L’organisme vient en aide chaque année à plus de 2800 personnes en Abitibi-Témiscamingue. Joe pourra d’ailleurs accompagner des victimes dans tous les secteurs de la région. Je suis convaincue que ça va faire une différence dans le passage des gens à la cour, conclut la directrice Nancy Bouchard.