Lancement d’un cabinet à l'ACQ

Le cabinet privé Bélanger Paradis Avocats spécialisé dans les domaines du droit de la construction, du droit immobilier et du litige civil et commercial, vient tout juste d'être lancé ce lundi 5 janvier au sein de l'Association de la construction du Québec (ACQ).

« L'objectif premier du bureau est de permettre aux 16000 membres de l'association, à savoir plus d'une compagnie en construction sur deux au Québec, d'avoir accès à des services juridiques intéressants » a déclaré Me Hugo Legault Bélanger, Barreau 2011.

En vue de la tutelle des plans de garantie qualité habitation de l'ACQ et l'APCHQ au 1er janvier 2015, il s'est associé avec son confrère Me Jean-Raymond Paradis, le directeur des affaires juridiques Qualité Habitation de l'ACQ.

C’est auprès de lui, qu’il considère comme son mentor, que Me Legault Bélanger a acquis l’expérience dans ses domaines de prédilection au sein de Gouin & Associés. L’avocat
a effectué son stage du Barreau dans cette structure où il pratiquait comme avocat depuis lors.

« C'est donc une opportunité qui s'est présentée que j'ai saisie. J'ai toujours voulu travailler avec Jean-Raymond depuis qu'il avait quitté le cabinet en 2012. Ma clientèle commençait à augmenter et dans ce cas il est plus intéressant d'être à son compte. Le bassin de clients provenant de l'ACQ est aussi attrayant », explique-t-il son choix de faire le grand saut.

Non formé exclusivement des membres de l'association, la clientèle du cabinet est toutefois composée à 90% de compagnies de la construction, pour la plupart des PME québécoises dans le cadre de dossiers de comptes en souffrance, de travaux mal exécutés, d’hypothèque légale ou d'obtention de licence devant la Régie du bâtiment. Les 10% restant sont des particuliers non satisfaits de leurs travaux par exemple ou des dossiers de vices cachés.

Diplômé en 2010 d'un baccalauréat en droit de l'Université de Sherbrooke, Me Legault Bélanger n’a jamais ambitionné de travailler dans des grands bureaux. Son cabinet comporte aujourd’hui un autre avocat, Me François-Olivier Godin, et une adjointe juridique.

« Ce que j'aime dans les plus petits cabinets, c'est la plus grande latitude dans la pratique et une meilleure qualité de vie. C'est plus difficile car on a moins de support, ce qui augmente les chances de se casser le nez, mais on apprend aussi davantage », affirme-t-il tout en ajoutant que si on arrive à développer sa propre clientèle, le salaire peut être très compétitif.

Depuis 2013, il agit comme formateur reconnu par la Régie du Bâtiment du Québec auprès des membres de l'Association de la Construction du Québec (ACQ) en dispensant des cours en vue de l'obtention d'une licence d'entrepreneur.