Nominations
Hara et Rothschild quittent Davis
Céline Gobert
2012-03-15 08:30:00
Après 15 années chez Davis, l’intégration de leur pratique et une collaboration fructueuse, deux avocats quittent le bureau de Montréal.
Et de mettre un terme à 15 ans de collaboration.
« Ils ont pris leur retraite. Ils voulaient passer à autre chose, quelque chose de plus concret », explique Me Marc Philibert, associé directeur de Davis.
Pour autant, le cabinet n’a pas cessé de collaborer avec eux.
« On les supporte, notamment sur le plan du conseil d’affaires et de l’accompagnement », ajoute l'associé directeur.
Vont-ils relancer leur bureau sans Davis ?
« Nous ne savons pas encore. Nous sommes en période de réflexion. Pour l’instant, rien n’est fait », a indiqué Me Michiko Hara, lors d’un bref entretien téléphonique avec Droit-inc.com.
Rappelons-le, les deux avocats travaillaient étroitement en lien avec la communauté d’affaires japonaise. L’essentiel de leurs clients est alors composé de Japonais souhaitant investir au Canada.
Un intérêt pour la communauté d’affaires japonaise que partageait Davis, comme l’explique Me Philibert.
« Davis avait fait "l’acquisition", si je peux parler ainsi, de leur pratique, nous sommes alors devenus Davis Hara Rothschild », explique-t-il.
De 1997 à 2008, de Montréal et Toronto, ils pilotent donc ensemble les affaires du bureau japonais du cabinet.
Cette combinaison, offre également l’opportunité à Davis d’ajouter des collaborateurs permanents, sur place.
Deux associés canadiens, sur une base permanente à Tokyo, sont donc engagés, P. Antony McArthur et Brian Dunn. Ils n’y pratiquent que le droit canadien, rapporte le site de l’Association du Barreau Canadien.
Me Hara, née à Tokyo, arrivée en terre canadienne en 1975, reçoit les mandats directement de ses clients, mais ne se rend sur place que deux fois par an pendant une quinzaine de jours, toujours selon le site de l’ABC.
Une fusion que l’associé directeur qualifie de « mariage naturel », hautement bénéfique pour Davis, puisque les deux collaborateurs ont beaucoup contribué, selon lui, au développement de leurs bureaux tokyoïtes.
Une collaboration à conjuguer au passé...
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