Vins

Deux rouges pour oublier le froid

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David Santerre

2014-02-01 16:00:00

Notre chroniqueur vous suggère cette semaine deux vins particulièrement adaptés à la saison qui vous feront oublier la température extérieure...

Je vous parle cette semaine de deux rouges bien en chair, réconfortants, mais de style très différents, qu’il fera bon boire près du feu après une froide journée passée dehors.

Le cépage dolcetto, dans le piémont italien, est plus reconnu pour sa finesse et sa délicatesse que pour l’austérité et la longévité de son compatriote, le nebbiolo, que l’on trouve dans les barbaresco ou barolo. Mais celui-ci, de l’appellation Dogliani, sans être grossier, est doté d’une solide charpente.

Le nez est torréfié, et sent bon le bleuet et la mûre, frais, mais pas confit. En bouche, c’est plus élaboré. On est encore sur le fruit noir, les épices et les fines herbes, thym, origan, qui restent longtemps en fin de bouche. Un petit côté marc de café se fait aussi sentir.

Et ma foi, j’y ai presque détecté un petit côté boisé, fin, comme si le vin avait passé quelques temps dans de vieilles barriques. Mais il n’en est rien, il a été élevé en cuves d’acier inoxydable. Cela doit faire partie du caractère de ce vin.

Les tannins font bien sentir leur présence, sans être agressifs. Fraîcheur et acidité sont au rendez-vous. Bref, un vin très bien équilibré, doté de puissance et à la fois de finesse. Pour le roastbeef ou les mijotés hivernaux. Et quelle aubaine! Vous pouvez également le commander via le site Web de la SAQ s’il ne se trouve pas dans une succursale près de chez vous.

Quinto Chionetti, Briccolero , Dogliani DOCG 2011, Code SAQ : 12131112, 22,10 $

Propriété du cinéaste espagnol Inaki Nunez, j’avoue avoir eu quelques difficultés à apprécier la cuvée d’entrée de gamme du domaine distribuée ici, trop lourde à mon goût. La Cuvée especial m’a donnée beaucoup plus de plaisir.

Issue de tempranillo, de merlot et de syrah, elle ne manque pas de carrure. Il offre un nez de fruit noir comme la mûre, plus légèrement de poivron grillé, d’herbes, de cendres et de bois précieux fraîchement astiqués.

En bouche, il m’a semblé offrir plus de fraîcheur et d’acidité que son petit frère, le rendant plus digeste. Pourtant, il a passé 14 mois en barriques neuves. C’est donc volumineux et boisé à souhait, mais d’un boisé pas trop accaparant. Il y a évidemment beaucoup de fruit mur, des épices, des tanins serrés.

On ne fait pas dans la grande subtilité, mais ça se boit très bien, avec un repas évidemment. Comme le précédent, un vin pour les viandes rouges, les gibiers en sauce aux fruits. Bref, amateurs de vins charpentés, charmeurs plus que fins, vous apprécierez.

Pago de Cirsus, Cuvée Especial, Navarra 2009, Code SAQ : 11896615, 24,55$
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