Accuracy

Une alternative aux firmes comptables

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Emeline Magnier

2015-03-20 14:45:00

Des experts des chiffres ont choisi de se dédier à la juricomptabilité et aux conseils financiers en tirant un trait sur les prestations d’audit. Des pros à connaître pour les avocats...

François Filion est associé directeur et fondateur d'Accuracy Canada
François Filion est associé directeur et fondateur d'Accuracy Canada
Offrir des services en juricomptabilité et des conseils financiers en proposant un modèle alternatif à celui des autres acteurs du secteur, c'est l'objectif de la firme Accuracy|http://www.accuracy.com/, présente au Canada depuis 2011, avec l'ouverture d'un bureau à Québec et à Montréal.

Fondée à Paris en 2004 et comptant des bureaux dans sept autres pays européens et en Inde, la firme a choisi de se consacrer exclusivement aux services financiers sans faire d'audit ni de fiscalité.

« Nous sommes les seuls à avoir fait ce choix au Québec, cela diminue les risques de conflits d'intérêts et assure notre indépendance » souligne François Filion, associé directeur et fondateur d'Accuracy Canada.

C'est avec Manon Roy et Guylaine Leclerc, deux autres spécialistes en juricomptabilité, qu'il a décidé de se joindre à « la famille des accuraciens » qui regroupe 250 professionnels et 35 associés au sein d'une structure mondiale unique.

La firme se positionne comme un assembleur de talents, privilégiant une approche par expertises et compétences plutôt que par domaines d'intervention.

« Notre équipe est pluridisciplinaire et composée d'ingénieurs, avocats, titulaires de MBA et du CFA. Le chiffre est notre dénominateur commun, nous avons une “boîte à outils” qui peut être utilisée dans différents secteurs que ce soit en support transactionnel ou en litige », indique Ghislain Richter, directeur principal d'Accuracy Canada.

Au sein du groupe, les limites territoriales n'existent pas et pour constituer une équipe en charge d'un dossier, les acteurs peuvent provenir d'un autre bureau présent ailleurs dans le monde.

« Nous garantissons toujours d'avoir les meilleures compétences, peu importe où elles se trouvent, nous nous appuyons sur notre expertise mondiale », ajoute M. Richter.

Experts des chiffres devant la cour

Dans le cadre des services de juricomptabilité, Accuracy|http://www.accuracy.com/ assiste des cabinets d'avocats et des entreprises lors de litiges financiers, pour par exemple chiffrer un préjudice ou solutionner un conflit entre actionnaires. Ces professionnels sont également en charge d'enquêtes financières pour des compagnies d'assurance, corps policier ou organismes réglementaires.

François Filion est notamment intervenu pour l'Autorité des marchés financiers dans le cadre du litige l'opposant à Jean-Pierre Desmarais, pour quantifier les transactions financières réalisées illégalement par l'avocat. Il a également eu à témoigner en cour pendant 19 jours dans le cadre du célèbre procès Norbourg.

« Il est important de savoir vulgariser l'information financière qui est très aride et la présenter le plus simplement possible pour que le juge puisse prendre une décision éclairée », dit-il.

« Quantifier pour décider »

Ghislain Richter, directeur principal d'Accuracy Canada.
Ghislain Richter, directeur principal d'Accuracy Canada.
En termes de services financiers et support transactionnel, les experts des chiffres effectuent des revues diligentes, révisions de différentes clauses financières dans des contrats d'achat-vente, accompagnements lors du processus transactionnel, ou encore des évaluations d'entreprises. « Nous voulons être l'outil d'aide à la décision des dirigeants », indique M. Richter, spécialiste en services financiers.

En Europe, la firme a assisté de grands groupes industriels, grandes entreprises et compagnies d’état dans le cadre de structurations de joint venture, introductions en bourse, restructurations de dettes bancaires et de procédures d’arbitrage international

Avec une croissance annuelle de 30 %, Accuracy Canada entend bien faire connaître son nom au Québec et jusqu'à Toronto et servir les PME et grandes entreprises de la province tout comme les entreprises européennes qui veulent faire affaires en Amérique du nord.

« Not the biggest one, but the only one ! », lance M. Richter.
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