Anne-France Goldwater récidive!

Céline Gobert
2015-09-04 14:20:00

« J’y tiens mordicus : je veux qu’elle revienne à son poste et impose une discipline fiscale au Barreau ! », a lancé Me Goldwater, qui a évoqué un « boys club » au sein de l’Ordre.
Elle a en outre déploré le bris de confidentialité dans cette affaire : « Mon doux ! Une chance qu’il n’y avait pas de webcam dans sa chambre à coucher, on aurait alors publié les vidéos d’elle et de son mari ! ».
L’avocate s’est ensuite prononcée sur l’intervention récente des quatre anciens Premiers ministres québécois Lucien Bouchard, Bernard Landry, Daniel Johnson et Pierre Marc Johnson. Une intervention à titre « de premiers ministres » et non pas « d’avocats » qui l’a « estomaquée », dit-elle.
Selon elle, en prenant position pour le CA et contre Me Khuong, ils ont comme « craché sur le visage des procureurs de la Couronne » qui ont choisi de déjudiciariser le dossier.
« Dans la tradition de bonne gouvernance, des personnes qui faisaient partie de l’appareil législatif du gouvernement, des anciens dirigeants de la province, ont normalement assez de déontologie pour ne pas interférer avec la Magistrature et le système judiciaire. »
Enfin, l’avocate a mentionné Me Pierre Marc Johnson du cabinet Lavery qui, selon elle, « représente aussi le conseil d’administration (CA) et ne dévoile pas qu’il est partisan ». Rappelons que Me Raymond Doray est celui qui représente officiellement le CA.
« S’il (Pierre Marc Johnson) veut être utile à la société québécoise, qu’il rembourse les 214 000 dollars que sa conjointe Hélène de Kovachich, l'ancienne présidente du Tribunal administratif du Québec (TAQ), a pris aux contribuables ! », a lancé Me Goldwater.
L’avocate n’a pas mâché ses mots ajoutant : « Et il ose parler en public ! Si j’étais lui, je la garderais bien fermée. Qu’il ne prêche pas la moralité aux citoyens québécois ! ».
Pour écouter l’intégralité de l’entrevue cliquez ici.
Tweets sur #affairekhuong