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Poursuivi pour agression sexuelle, Me Boily réplique

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Agence Qmi

2015-09-09 11:15:00

Me Jean-Paul Boily réplique et réclame 2,2 millions $ à Marie-Renée Baillargeon pour atteinte à sa réputation, se défendant de l’avoir agressée sexuellement lorsqu’elle était mineure…

Me Jean-Paul Boily réplique et réclame 2,2 millions $ à Marie-Renée Baillargeon pour atteinte à sa réputation
Me Jean-Paul Boily réplique et réclame 2,2 millions $ à Marie-Renée Baillargeon pour atteinte à sa réputation
Depuis de nombreuses années, Marie-Renée Baillargeon prétend qu’elle a été agressée sexuellement par un réputé avocat et ancien collecteur de fond du Parti libéral. Toutefois, jamais le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) n’a voulu déposer des accusations criminelles contre l’homme.

En janvier 2015, la jeune dame a déposé une requête en Cour supérieure contre l’avocat Jean-Paul Boily, prétextant avoir été agressée sexuellement par cet homme à plusieurs reprises, alors qu’elle résidait temporairement chez lui à cause de problèmes familiaux.

Afin d’être dédommagée pour ces événements qui auraient eu lieu en 1999, alors qu’elle avait 14 ans, Mme Baillargeon réclame en dommages à l’avocat 500 000 dollars.

Dans cette requête, elle accuse Jean-Paul Boily de l’avoir « taponnée », « embrassée » et « léchée » en plus de lui avoir mis « la main dans sa petite culotte ».

Soutenant que Marie-Baillargeon « s’est forgé, au fil des ans, un scénario grossièrement exagéré afin d’en venir aux présentes procédures », il demande au tribunal qu’elle lui paie 2,2 millions de dollars pour avoir nui à sa réputation et pour avoir causé des dommages moraux, des pertes de jouissance de la vie et de revenus.

L’avocat affirme qu’il ne comprend pas la plainte et qu’il a toujours traité la demanderesse comme sa fille, avouant cependant qu’il s’endormait en toute occasion à l’époque à cause de son apnée du sommeil. Il avait notamment indiqué au père, à l’époque, s’être réveillé au pied du lit de Marie-Renée au petit matin, probablement parce qu’il l’avait bordée comme ses autres enfants.

Il aurait notamment demandé une rencontre avec la jeune fille à l’époque pour s’expliquer sur « les gestes qui auraient pu être faits, mais qui n’avaient manifestement aucune intention d’agression ni encore moins à caractère sexuel. »

Dommages

Me Boily croit que la jeune femme savait qu’elle lui « causerait des dommages importants » en intentant des procédures judiciaires.

Selon sa défense déposée au palais de justice de Québec au début du mois d’août, l’avocat soutient que la demanderesse a « sciemment déformé et exagéré les faits afin de soutirer des sommes d’argent, et ce, de façon malicieuse et sans fondement ».

Des témoignages contradictoires
  • Marie-Renée Baillargeon soutient que l’homme l’aurait « taponnée » partout sur le corps alors qu’elle dormait sur le divan. Il aurait levé son chandail, l’aurait bercée, embrassée abondamment et léchée. Il aurait mis sa main dans sa petite culotte et son chandail, faisant semblant de dormir durant 30 minutes.

  • Jean-Paul Boily dit avoir pris sept minutes pour réveiller la jeune fille sur le divan en lui flattant le dos et les épaules.

  • Marie-Renée Baillargeon soutient que l’homme est entré dans sa chambre pour tenter de la pénétrer. La jeune fille s’étant raidie, il se serait plutôt masturbé.

  • Jean-Paul Boily dit s’être endormi à cause d’un problème d’apnée du sommeil au pied du lit de la jeune fille.

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