L’Ambassadrice du Canada en Roumanie, Annick Goulet, et Me Emil Vidrascu, associé chez Dentons Canada. Photos : Sites web du gouvernement du Canada et de Dentons
L’Ambassadrice du Canada en Roumanie, Annick Goulet, et Me Emil Vidrascu, associé chez Dentons Canada. Photos : Sites web du gouvernement du Canada et de Dentons
L’Ambassadrice du Canada en Roumanie, Annick Goulet, et Me Emil Vidrascu, associé chez Dentons Canada, sont revenus en vidéo sur la contribution du Québec à la modernisation de la loi roumaine.

Me Vidrascu a lui-même participé à ces travaux, qui ont débuté à la fin des années 1990. La Roumanie sortait alors d’un demi-siècle de dictature.

C’est l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement démocratique qui a permis cette collaboration, raconte Me Vidrascu. Le président de la Roumanie, M.Constantinescu, un juriste francophone, et le ministre de la Justice, M.Stoica, lui aussi francophone, se sont montrés rapidement ouverts à une collaboration avec le Québec.



Un autre critère était essentiel aux yeux des dirigeants roumains: la capacité de faciliter la libéralisation de l’économie et son introduction dans les échanges commerciaux internationaux. « Le gouvernement voulait lancer les bases de l’économie de marché », mentionne Me Emil Vidrascu.

Or, le Québec présente à leurs yeux le double avantage de la francophonie et de la compatibilité avec la Common Law. « D’autres pays courtisaient la Roumanie pour contribuer à son code civil », rappelle Me Vidrascu.

La collaboration entre les juristes québécois et leurs homologues roumains s’est faite naturellement, observe l’avocat. « On partageait l’expérience québécoise sans vouloir influencer », dit-il, en soulignant la force de l’humilité et de la modestie des Québécois dans leur travail avec les Roumains. « Des qualités plutôt rares dans le domaine du droit », sourit-il.

De leur côté, les juristes roumains ont fait preuve d’une grande ouverture d’esprit, tout en restant ancrés dans leur propre tradition, salue Me Emil Vidrascu.