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Des criminalistes : coup d’oeil sur leurs activités

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Gabriel Poirier

2021-06-30 11:15:00

Malgré les fériés, les tribunaux poursuivent leurs activités. Voici trois histoires à suivre qui mettent en scène des criminalistes du Québec…

Me Richard Dubé. Source : Archives
Me Richard Dubé. Source : Archives
Les avocats criminalistes ne chôment pas…

Malgré les fériés, ils continuent de défiler devant les portes du palais de justice et de plaider devant les tribunaux.

Voici leur histoire.

Un avocat réclame une réduction de peine

« Le MTQ a mal travaillé. La signalisation n’était pas adéquate », a lancé Me Richard Dubé, selon La Presse.

Le Barreau 1984 représente Vincent Lemay, un homme de 41 ans qui a provoqué un accident routier sur un chantier de construction en février 2018.

Un signaleur routier a été tué, tandis que six autres employés ont été blessés. M. Lemay conduisait son F-250 soûl, lors de l’accident.

Le juge Pierre Dupras a notamment qualifié la conduite de ce dernier d’« imprudente ». M. Lemay février a été reconnu coupable des chefs d’accusations qui pesaient contre lui en février dernier.

Me Dubé réclame aujourd’hui pour son client une peine de trois ans au lieu de cinq, car il estime qu’il n’est pas l’unique responsable de l’accident.

Il a en partie blâmé une conductrice blessée lors de la collision, selon La Presse.

« Cette dame-là, elle conduisait mal. Elle ne se dirigeait pas bien. Elle ne savait pas pantoute ce qu’elle faisait. Elle s’est déplacée dans la voie de gauche subitement. C’est là, l’accident. Bon, on peut penser que Monsieur allait trop vite et que s’il n’y avait pas eu d’alcool, il aurait probablement conduit différemment », a avancé le Barreau 1984 d’après La Presse.

La Couronne est représentée par Me Anik Archambault, qui réclame une peine de cinq ans pour notamment dissuader la population à la conduite en état d’ébriété.

Me David Leclair. Source : LinkedIn
Me David Leclair. Source : LinkedIn
Les crimes sexuels sont à prendre au sérieux

Le juge Serge Cimon déclarait récemment que l’heure n’est plus à la banalisation des crimes sexuels, lorsqu’il a condamné Alonce Paul à 42 mois de prison au palais de justice de Laval.

« L’agression sexuelle est un fléau. Les tribunaux l’ont trop longtemps banalisée. Bien que la vengeance n’ait pas sa place dans la détermination d’une peine, celle-ci doit tout de même refléter la répugnance de la société pour les crimes à caractère sexuel », a déclaré le magistrat selon le Journal de Montréal.

Le juge Simon a condamné M. Paul à 42 mois d’emprisonnement. Originaire de Haïti, ne disposant d’aucun statut particulier au Canada, il sera déporté au terme de sa condamnation en plus d’être inscrit pour 20 ans au registre des délinquants sexuels.

« Personne n’a le droit de traiter un autre être humain comme un simple objet ou comme s’il était un morceau de viande », a ajouté le magistrat selon Le Journal.

Dans le cadre de ce litige, la Couronne était représentée par Me Simon Blais, tandis que la défense était représentée par Me David Leclair. La première réclamait une peine de prison de 42 mois tandis que le second privilégiait une peine de 18 mois assortie d’un suivi probatoire de deux ans.

Un avocat réclame un acquittement

Me Jeffrey Boro, l’avocat de Victorio Reno Pereira, réclame l’acquittement de son client, qui, dit-il, a agi avec légitime défense.

« Non veut dire non. L’accusé avait une relation sexuelle avec une femme, la victime a tenté de prendre sa place de façon provocante, sans le consentement de la femme, et une échauffourée s’en est suivi », a déclaré le Barreau 1970 selon le Journal de Montréal.

Me Jeffrey Boro. Source : Site web de BFGJ
Me Jeffrey Boro. Source : Site web de BFGJ
M. Pereira, 44 ans, a tué Juan Hernandez Cortez au cinéma érotique L’Amour. Il a frappé ce dernier d’un coup de point, provoquant une chute qui lui a été fatale.

Me Boro plaide la légitime défense, affirmant qu’il agissait pour se protéger et protéger son accompagnatrice.

« Il a fait ce qu’il fallait pour se protéger », a-t-il ajouté selon le Journal de Montréal.

La Couronne, représentée par Me Jasmine Guillaume, est contre cette hypothèse. Elle soutient plutôt celle d’un homicide involontaire.

« La victime a déboulé de trois rangées, a plaidé Me Jasmine Guillaume. La théorie de la Couronne, c’est que la victime partait quand l’accusé est allé la frapper », a expliqué la Barreau 2007.
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