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Chute mortelle : l’Hôtel Bonaparte poursuivi

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Gabriel Poirier

2021-07-20 10:15:00

Une femme de 36 ans a fait une chute mortelle en tombant d’une terrasse du sixième étage…

 La famille de Norubi est représentée par Me Geneviève Perrin. Photos : Sites web de Tripadvisor et de Ratelle, Ratelle & Associés
La famille de Norubi est représentée par Me Geneviève Perrin. Photos : Sites web de Tripadvisor et de Ratelle, Ratelle & Associés
La famille de Norubi Patricia Rosales Malave, cette femme de 36 ans qui est décédée à l’Hôtel Bonaparte en 2019, déposait récemment une demande introductive d’instance contre les propriétaires de l’édifice.

Ses parents et frères et sœurs réclament, chacun, 30 000 $ en dommages et intérêts, pour un total de 150 000 $. Leur demande introductive souligne notamment la « souffrance », la « peine » et la « douleur » qu’ils affirment avoir subie.

Dans le cadre de ce litige, la famille de Norubi est représentée par Me Geneviève Perrin, de Ratelle, Ratelle & Associés.

Joints par Droit-inc, le vice-président et le président d’Epik Collection, M. Daniel Gallant et Silvio Sicoli, ont décliné après réflexion notre demande d’entretien.

Ils sont à la tête de l’entreprise qui administre l’Hôtel Bonaparte.

Une chute d’une vingtaine de mètres

Le drame est survenu en 2019, dans la soirée du 13 avril.

Norubi, qui était présente pour aider le cousin de son conjoint à préparer sa demande en mariage, a chuté du sixième étage jusqu’à l’entretoit du deuxième étage. La chute d’une vingtaine de mètres lui a été fatale.

Elle désirait récupérer des photos qui avaient été balayées à l’extérieur de la terrasse par le vent selon la demande introductive d’instance.

« Les demandeurs ont été profondément affligés par le décès de Norubi et continuent d’en subir la tristesse, la perte de son soutien moral et une perte générale de jouissance de la vie », ajoute la requête judiciaire.

La famille estime aussi qu’Epik Collection est responsable du « préjudice » qu’elle a vécu. Elle allègue notamment que la « terrasse n’était pas sécuritaire », en grande partie parce qu’elle offrait un accès au toit de l’édifice.

« La défenderesse a donné accès au toit de sa terrasse sans qu’il n’y ait d’avis quant au danger de se déplacer sur le toit, à l’extérieur de la terrasse, et ce alors que l’accès était entièrement libre ».

Rappelons que la famille de Norubi réclame 150 000 $ pour la « négligence » dont elle croit qu’Epik Collection a fait preuve.
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