Me Sophie Gaillard et le juge Andres C. Garin. Source: Le site web de la SPCA et archives
Me Sophie Gaillard et le juge Andres C. Garin. Source: Le site web de la SPCA et archives
Mécontente de la décision de la Cour supérieure qui a refusé, mardi, d'accorder une ordonnance de sauvetage pour protéger les cerfs de Virginie du parc Michel-Chartrand, à Longueuil, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de Montréal se tourne maintenant vers la Cour d’appel.

La Ville de Longueuil a le projet d'abattre des cerfs dans le cadre d'une chasse à l'arbalète, cet automne, afin de réduire le cheptel présent dans son parc. La municipalité affirme avoir établi un « Plan d'intervention complet » qui doit être communiqué prochainement à la population et qui doit être déployé à temps pour les périodes de chasse.

En réaction, mercredi, la SPCA de Montréal a annoncé par communiqué son intention de contester cette décision en Cour d'appel. L'organisme se dit « d'avis que la Cour supérieure a commis plusieurs erreurs dans son analyse ».

La directrice générale par intérim de l'organisme, Me Sophie Gaillard, mentionne qu'il n'est pas question de baisser les bras dans cette affaire.

« Le cas des cerfs du parc Michel-Chartrand étant emblématique d'un enjeu qui prend de plus en plus d'ampleur au Québec, notre intervention vise à élargir le débat et déclencher une vraie réflexion au sujet de la gestion responsable et éthique des animaux de la faune dans nos communautés », a-t-elle plaidé par voie de communiqué.

Le juge Andres C. Garin de la Cour supérieure a conclu que les inconvénients que subirait Longueuil en cas de suspension de son opération d'abattage sont plus grands que ceux que subiraient les opposants si le projet va de l'avant.