Petit rappel des chiffres, sur The Careerist :
  • Les femmes représentent 18,8% des associés (participatifs ou non). Ce qui équivaut à un petit 3% d’augmentation depuis… 2003.
  • Les femmes représentent seulement 15,1 % des partenaires participatifs. Aucune augmentation depuis… 20 ans !
  • Seuls cinq cabinets d’avocats américains- Fragomen, Del Rey, Bernsen & Loewy; Jackson Kelly; Ice Miller; Best Best & Krieger, et Ford & Harrison- embauchent plus de 25% de femmes.

Pourquoi se réjouir alors ?

Parce qu’il semble bien que les femmes gagnent du terrain au sein des cabinets qui génèrent un maximum de profits.

Plus de partenaires participatifs

En effet, sur les 18 cabinets dont les profits par associés dépassent les deux millions de dollars, 11 ont des partenaires participatifs qui incluent plus de 15% de femmes.

Les Québécoises briseront-elles le plafond de verre et atteindront-elles le niveau de leurs collègues américaines?
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Mieux : trois d’entre eux dépassent les 20% : Paul Weiss (avec un peu plus de 3 millions de $), Willkie Farr & Gallagher (2,1 millions de $) et Davis Polk (2,3 millions de $).

Neuf ans en arrière, les femmes associées au sein de cabinets comme Cravath, Swaine & Moore ou Sullivan & Cromwell n’atteignaient que 8,9 et 9,9% respectivement.

Aujourd’hui, leur nombre a doublé.

Elles sont 15,5% chez l’un, 18% chez l’autre.

Même chose chez les autres cabinets de Wall Street : chez Cahill Gordon & Reindel, on passe de 12,4 à 19,5% ; chez Paul Weiss de 13,2 à 20,6 % et chez Willkie Farr de 13,8 à 20,6%.

C’est clair : les femmes continuent à se faire des places de choix au sein des cabinets.

Assisterons-nous au même phénomène au sein des cabinets québécois ?