« Je ne serais pas la députée que je suis si je n’avais pas été avocate »

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Céline Gobert

2012-08-30 08:30:00

D’abord, elle était avocate. Puis, elle est devenue députée. Deux fonctions plus similaires qu’on ne le pense. Elle nous explique pourquoi, alors même qu’elle est en lice pour un troisième mandat sous les couleurs du PLQ.

Me Stéphanie Vallée candidate dans la circonscription de Gatineau
Me Stéphanie Vallée candidate dans la circonscription de Gatineau
Me Stéphanie Vallée est députée dans la circonscription de Gatineau depuis 2007.

Elle a été élue une première fois le 26 mars 2007, puis réélue le 8 décembre 2008. Deux dates qu’elle n’a pas oubliées.

« Aujourd’hui, j’aimerais poursuivre ce que j’ai entamé », confie-t-elle à Droit-Inc.

Car, pas question pour elle de rester « assise dans son salon ».

« La meilleure façon de faire avancer les choses, c’est de militer activement et de pousser les changements qui vont affecter notre Québec, le Québec que l’on va léguer à nos enfants. C’est la base de mon implication », dit cette maman de deux adolescentes.

L’avocate, qui se décrit elle-même comme une hyper active, en a accompli des choses pendant ces années.

Création d’une unité d'hémodialyse à l’hôpital de Maniwaki, prolongement de l’autoroute 5, investissement dans des pistes cyclables ou dans la maison de la culture de la vallée de Gatineau, développement des infrastructures scolaires : autant de projets qu’elle a menés, et, qu’elle énumère avec fierté.

« J’ai toujours été très intéressée par la politique, et ce dès mes 18 ans. Je suis toujours restée près de la communauté et des priorités de la région.», dit-elle.

En effet, dès 1995, elle agissait à titre de bénévole dans l’association libérale de la circonscription de Gatineau dans laquelle elle se représente aujourd’hui.

Aussi, elle s’est impliquée à la colline parlementaire d’Ottawa auprès du Ministre de la justice de l’époque, poursuit-elle.

Résolument fédéraliste

« Aujourd’hui, si j’ai choisi le PLQ, c’est parce qu’il s’agit du parti qui correspond le plus à mes valeurs. Je suis résolument fédéraliste. »

Des valeurs telles que le respect des individus ou la création d’emplois.

« Je pense être la meilleure candidate car ma feuille de route est très éloquente, je suis quelqu’un de déterminé, qui travaille fort et qui ne se gêne pas pour s’investir à fond dans des dossiers », dit-elle.

Me Vallée est devenue adjointe parlementaire au premier ministre le 15 janvier 2009
Me Vallée est devenue adjointe parlementaire au premier ministre le 15 janvier 2009
Et, c’est clair que l’avocate ne chôme pas !

Elle est, entre autres, membre de l’Association des avocats et avocates de la défense du district de Hull, a siégé aux conseils exécutifs et au conseils d’administration de la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau et de la Chambre de commerce et d’industrie de Maniwaki.

Aussi, elle a occupé les fonctions d’adjointe parlementaire à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et à la ministre de la Famille du 25 avril 2007 au 5 novembre 2008.

Depuis son entrée à l’Assemblée nationale à titre de membre du conseil d’administration de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant en mai 2007, et membre du conseil d’administration de l’Office franco-québécois pour la jeunesse depuis le 22 avril 2009, elle est devenue adjointe parlementaire au premier ministre le 15 janvier 2009.

Elle est également vice-présidente de la Commission des institutions et deuxième vice-présidente du Réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.

« Avant, je passais mes soirées à lire de la jurisprudence, aujourd’hui, je fais la même chose mais avec d’autres dossiers. Et avec le même souci du détail », dit-elle.

Toutefois, elle ne prend rien pour acquis.

« Prendre le vote d’un citoyen comme acquis, c’est la pire des insultes qu’on puisse lui faire. »

Premières amours

Me Stéphanie Vallée est avocate, négociatrice, médiatrice familiale depuis 1995.

Elle a lancé son propre cabinet et exercé en pratique privée en matière civile, familiale et criminelle.

Ainsi s’est-elle toujours impliquée dans plusieurs causes communautaires et sociales.

Selon elle, ce rôle de législateur lui a permis de se familiariser avec la rédaction et le langage juridique d’un côté, et d’acquérir une connaissance approfondie des valeurs socio-économiques de sa région, des organismes et regroupements existants de l’autre.

« Lors de la réforme de code de procédure civile, je revenais à mes premières amours. Ma pratique en tant qu’avocate a forgé la façon dont je travaille aujourd’hui. »

La loi et la politique, selon celle qui fait les deux, impliquent de mêmes nécessités. Etre avocate ou politicienne, c’est finalement la même chose.

« On est proches des gens, on doit être à leur écoute, il ne s’agit pas juste de les rencontrer mais de pousser les dossiers, de bâtir des argumentaires, dit-elle. Assurément, les deux fonctions se ressemblent. »
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