Tremblay était au courant, selon Jacques Duchesneau

Main image

Agence Qmi

2012-11-07 07:00:00

Jacques Duchesneau persiste et signe. Il a affirmé hier qu’il avait personnellement informé l’ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, en 2009, qu’il y avait dans son entourage des individus qui avaient des agissements douteux.

« Cette rencontre du 2 juillet (2009) a eu lieu à la demande du maire Tremblay », a dit l’ancien chef de l’Unité anti-corruption (UPAC) Jacques Duchesneau.

Selon Jacques Duchesneau, l'ex-maire savait
Selon Jacques Duchesneau, l'ex-maire savait
« C’est lui qui m’a appelé le 30 juin parce qu’il avait des difficultés dans les médias. J’ai accepté de le rencontrer (…) Les noms, il les a eus à la suite des questions qu’il m’a posées », a expliqué le député caquiste de Saint-Jérôme et ex-directeur de la police de la Communauté urbaine de Montréal.

Jacques Duchesneau répondait ainsi à une affirmation de Gérald Tremblay qui soutenait lundi, au moment où il annonçait sa démission de la mairie de Montréal, qu’il n’avait jamais été informé de la présence de quatre personnes aux comportements répréhensibles dans son entourage à l’hôtel de ville. Le maire démissionnaire a de plus reproché à l’ancien chef de police d’avoir un « agenda caché ».

Supposant que M. Tremblay faisait ainsi allusion à ses ambitions politiques, M. Duchesneau, aujourd’hui député caquiste de Saint-Jérôme, a répondu qu’il n’avait aucune intention de briguer la mairie de Montréal.

Gérald Tremblay a perdu sa légitimité, soutient Jacques Duchesneau
Gérald Tremblay a perdu sa légitimité, soutient Jacques Duchesneau
« Si c’est ça qui est l’agenda caché, je ne demeure même pas à Montréal, a dit M. Duchesneau, signifiant ainsi qu’il ne pouvait légalement se porter candidat à la mairie de la métropole (…) Je n’ai pas d’agenda caché. Si c’est ça, c’est pas fort. »

À son avis, Gérald Tremblay a pris la bonne décision en démissionnant. « Il avait perdu la légitimité. Ce n’est pas d’hier. Quand je l’ai rencontré en 2009, il vivait la même chose. J’avais décidé de le rencontrer parce que j’avais confiance en l’homme. Je lui ai donné des idées (…) Je comprends que ça doit être difficile, mais je pense qu’il a pris la bonne décision. »

Pour sa part, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, préfère croire son député.

« Il maintient sa version et moi j’ai confiance en M. Duchesneau. Ce sera maintenant à la commission Charbonneau à faire la lumière sur tout ça », a dit M. Legault.
3148

Publier un nouveau commentaire

Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires