Me Lebel interroge Frank Zampino sur sa connaissance des Di Maulo

La Presse Canadienne
2013-04-17 11:52:00
Elle lui a aussi demandé s'il se rappelait d'avoir adressé une lettre sollicitant une contribution financière à sa campagne à Jimmy Di Maulo dans les années 1990.

Pour ce qui est du mariage, il a expliqué que Mario Di Maulo était un travailleur d'élection et qu'il avait insisté pour qu'il se rende au mariage de son cousin. M. Zampino a ajouté qu'à titre de maire de Saint-Léonard, à l'époque, il pouvait recevoir 40 à 50 invitations à des mariages chaque année.
M. Zampino a affirmé qu'il ne faisait pas de vérifications sur les antécédents des gens auprès desquels il pouvait s'asseoir lors des événements. Mais il a admis qu'"en politique, les perceptions valent plus que les faits et que les perceptions ne jouent pas en ma faveur".
Il s'est toutefois dit offusqué que Me Lebel cherche ainsi à insinuer des liens entre lui et la famille Di Maulo ou à insinuer qu'il avait de mauvaises intentions.
En politique
Plus tôt, M. Zampino avait raconté que c'est parce que Gérald Tremblay, un ex-ministre libéral provincial, n'avait pas d'expérience municipale qu'il l'avait recruté comme président du comité exécutif en 2001.

Dès le début de son témoignage, M. Zampino a affirmé que c'est par les journaux qu'il a entendu parler du concept des élections clé-en-main. Lui qui a été élu comme conseiller dans Saint-Léonard, la première fois en 1986, n'avait pas encore entendu parler de ce concept d'élection clé-en-main à l'époque.
M. Zampino a une formation de comptable et faisait simplement de la vérification lorsqu'il a été recruté pour se lancer en politique municipale. Il ne se destinait aucunement à faire de la politique au départ, a-t-il témoigné.