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La Faculté de droit d’Ottawa célèbre BLG et les récipiendaires de ses bourses

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L'équipe Droit-Inc

2008-11-05 08:30:00

La Faculté de droit de l’Université d’Ottawa a honoré le 29 octobre 2008 les récipiendaires des Bourses de recherche BLG lors d’une réception courue à l’atrium Tsampalieros.
Au cours des cinq dernières années, Borden Ladner Gervais a consacré un million de dollars à la recherche juridique au Canada, accordant des bourses annuelles de 10 000 $ dans 14 facultés de droit. Chaque enveloppe était attribuée à un projet de recherche et servait à l’embauche d’un étudiant ou d’une étudiante qui venait de terminer sa première année.

« C’est un programme visionnaire, a déclaré la doyenne de la Section de droit civil, Nathalie Des Rosiers, qui permet d’accueillir et de soutenir des étudiants, tout de suite après leur première année pour qu’ils se sentent valorisés par la profession juridique et qu’ils puissent contribuer tout de suite à l’amélioration de leurs connaissances. »

La doyenne Des Rosiers a remercié BLG d’avoir non seulement imaginé le programme, de l’avoir financé, mais surtout de le poursuivre. Borden Ladner Gervais a en effet décidé de reconduire le programme des Bourses de recherche pour cinq autres années en bonifiant le montant de la bourse, le faisant passer à 12 000 $. BLG investira donc 1,2 million de dollars qui seront distribués dans 14 facultés de droit canadienne.

« C’est le désir des avocats de BLG de s’assurer qu’il y ait un certain apport du cabinet, non pas uniquement à Ottawa mais à l’échelle nationale, a noté Me Yvan Houle, associé du cabinet de Montréal, et, qu’il y ait une redistribution des connaissances et des aptitudes pour que les étudiants puissent avoir accès à de meilleures connaissances et que les professeurs puissent entamer des projets de recherche qui leur tiennent à cœur. »

La Bourse BLG 2008 a été remise à la professeure Muriel Paradelle, qui enseigne le droit international à la Section de droit civil. Sa recherche s’intitule « la narration judiciaire du génocide à partir de la jurisprudence des tribunaux français et canadiens ».

La professeure Paradelle cherche à savoir comment le jugement raconte le génocide : avec quels mots, dans quelles catégories juridiques, en fonction de quelles procédures.
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