Amélia indignée

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Céline Gobert

2015-10-06 10:15:00

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L’avocate Amélia Salehabadi-­Fouques se dit indignée par la transmission aux médias des courriels entre elle et Marcel Aubut . Elle parle « d'attaque commandée » ...
Me Amélia Salehabadi-­Fouques se dit indignée par le fait que ses messages aient été rendus publics dans les médias.
Me Amélia Salehabadi-­Fouques se dit indignée par le fait que ses messages aient été rendus publics dans les médias.
Me Amélia Salehabadi-­Fouques se dit indignée par le fait que ses messages aient été rendus publics dans les médias.

« Maintenant, de faire ça, c'est dégueulasse. Lorsqu'il disait qu'il était désolé et qu'il allait être en thérapie. Bien si c'est ça la thérapie, bravo.»

« Merci mon chéri »

Dans une série d'échanges avec Marcel Aubut, datés entre le 5 mai 2011 et le 5 février 2014, dont Le Soleil a aussi obtenu une copie, Me Salehabadi-­Fouques, qui attend toujours des excuses, lui écrit : « Un grand merci mon beau Marcel », « Je t'embrasse bien fort », « Merci mon chéri» et « bises ».

Elle invite aussi Me Aubut à participer à une table ronde ou lui demande de lui faire une lettre de recommandation.

L'avocate affirme qu'elle agit ainsi avec « plusieurs personnes » et qu’elle ne lui a jamais fait d’avances. « Je dis toujours dans mes courriels par exemple, ma belle Isabelle, mon beau... c'est ma façon de parler. J'écris ça aux femmes et aux hommes. C'est le seul qui a compris qu'il avait page libre pour aller plus loin. C'est ma façon à la française d'écrire. »

Elle dit n’avoir jamais caché qu’elle continuait d’entretenir une relation avec Aubut, qu’elle ne voulait pas s’en faire un ennemi. « Je m'étais dit : il veut jouer ce jeu alors je le joue, mais ça ne veut pas dire aller plus loin ».

« Personne n’a rien dit »

Une autre femme, qui préfère rester anonyme, a également pris la parole lundi et a dénoncé « les gestes déplacés » de Me Aubut. Elle affirme que tout le monde savait ce qu’il faisait. « Personne n'a rien dit. J'en veux beaucoup au monde, aux entreprises», a-t-elle déclaré.

La journaliste Karine Gagon, qui a elle aussi dénoncé en fin de semaine les gestes de Me Aubut rappelle TVA, abonde dans le même sens et s’est dit étonnée du « nombre d'années pendant lesquelles semble avoir duré ce comportement ». Elle affirme qu’aucune cause ne mérite qu’on puisse manquer de respect ou faire du harcèlement à l'égard d'autres femmes. « Il faut que ce soit dénoncé et il ne faut surtout pas que ce soit accepté.»

De son côté, Me Salehabadi-­Fouques accuse Walter Sieber, membre du CA du Comité olympique canadien (COC), de mentir lorsqu'il a dit ne jamais avoir vu Marcel Aubut poser un geste déplacé. Elle affirme qu’il était au courant de l'un des événements qui se serait produit en août 2014 lors de la Coupe du monde de soccer féminin U-20.

Pour rappel, Me Salehabadi-­Fouques a confié la semaine dernière avoir reçu un baiser de Me Marcel Aubut, et a fait mention de plusieurs situations où l'ancien président du Comité olympique canadien aurait posé à son endroit des gestes ou des paroles déplacées.

L'avocate a déposé une plainte vendredi dernier au Barreau du Québec contre Me Aubut qui a pour sa part démissionné samedi de son poste de président du COC.



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32 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Pourquoi
    Pourquoi est-ce toujours "Amélia" et non "Me Salehabadi-­Fouques"? Notre consoeur ne mérite pas notre respect? Franchement!

  2. Avocate
    Avocate
    il y a 10 ans
    Ben voyons donc!
    Me Aubut est un grand enfant sans filtre entouré de valets prêt à tout pour le protéger car il rapporte beaucoup de sous. Cela n'excuse pas ses gestes mais ça explique pourquoi il n'a jamais changé son comportement. Lorsque tu as un comportement inadéquat mais que tu ne subis jamais de conséquences ben tu changes pas. Facile à comprendre

    Me Salehabadi-­Fouques est également une grande enfant qui est déterminée à continuer à porter la jupe courte et décolleté plongeant devant Me Aubut même si elle sait que cela l'excite et qu'il ne peut se contrôler.

    Elle lui donne de gros baisers virtuels et il réplique avec de gros baisers non virtuels. Non, elle ne l'a pas invité à avoir une relation intime mais il a le droit de le demander et elle de dire non.

    Me Salehabadi-­Fouques a choisi d'en parler aux médias, elle ne peut quand même pas s'indigner que l'autre partie se serve des médias également.

    On vit dans une drôle de société.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      ?!
      ...Me Salehabadi-­Fouques est également une grande enfant qui est déterminée à continuer à porter la jupe courte et décolleté plongeant devant Me Aubut ===même si elle sait que cela l'excite et qu'il ne peut se contrôler===.

      C'est quoi cet argument? MÊME si elle sait que cela l'excite....elle devrait donc évidemment choisir sa garde robe en fonction de Monsieur Aubut...clairement...

      Elle a le droit de s'habiller comme elle veut et n'a pas à tenir en compte le fait que ça excite ou non le dit Monsieur Aubut...et sérieusement vous y aller fort avec le ''meme si elle sait qu'il ne peut pas se contrôler''. C'est archaique comme argumentation.

    • Avocate
      Avocate
      il y a 10 ans
      réponse aux ???
      Bien sûr qu'elle peut s'habiller comme elle veut et signer ses courriels avec des mots doux. Par la suite, elle peut également crier au grand méchant loup.

      Et moi, j'ai le droit de ne pas lui donner de crédibilité et j'ai le droit de dire qu'elle aurait du se taire et laisser les vrais victimes parler.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Comportement débridé
      C'est un jeu de pouvoir et un exercice de mépris. Chez certains, le pouvoir exacerbe une personnalité hypomaniaque latente (ou même la bipolarité).

      Électrisants, attirants, volubiles, même attachant tout autant prêts à tout. "L'autre" n'est qu'un objet de parcours, facile à substituet. Aucune empathie authentique. Narcissisme à son paroxisme. Eux ne souffrent, c'est l'entourage qui est foudroyée.

      Fermés aux réactions et aux besoins de l'autre, ils se croient The King ou The Queen.

      Quelques exemples récents?

  3. Me Redoute
    Me Redoute
    il y a 10 ans
    À la française
    "C'est ma façon à la française d'écrire".

    On croit rêver. Si vous avez une attitude et un langage intimes avec vos interlocuteur, ne soyez pas surprise des réactions que cela attire. Vous vous comportez comme une agace et vous vous plaignez sur toutes les tribunes qu'un gros poisson a mordu à l'hameçon.

    Petit conseil: prendre des cours de français car vous avez clairement une lacune de ce côté.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Le jeu!
      Le plus grand problème: "il veut jouer ce jeu alors je le joue". Elle savait qu'elle jouait un jeu. Comment peut-elle être offusqué qu'il se défende? Présente sa preuve? Donne sa version en laissant leurs écrit parler?

      Je suis convaincu qu'il y a des victimes de Me Aubut qui n'ont pas jouer un tel jeu. C'est dommage que Me Salehabadi-­Fouques soit celle qui soit si présente dans les médias pcq justement elle a joué un jeu et fait perdre de la crédibilité aux autres.

  4. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Lui, c'est ça façon à la hussarde de réagir
    "C'est ma façon à la française d'écrire"


    Amélia veut titiller "à la française", et ensuite s'offusquer "façon anglo-américaine". D'aucun parleraient d'une personne assise le c*l entre deux chaises, deux continents, deux référentiels culturel...

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Indignée de quoi?
    Elle expose on ne peut plus publiquement une situation, faits spécifiques à l'appui.

    Et l'autre partie, qui a certainement une vision "différente" de la situation, ne pourrait pas exposer publiquement les faits qu'elle (l'autre partie) estime pertinents, à tort ou à raison ? L'autre partie est condamnée à ne rien dire, sauf mea culpa?

    Franchement, cela dit sans excuser les agissements du bonhomme.

  6. Anonyme
    Anonyme
    il y a 10 ans
    Nombreux témoignages
    Allez dire ça à sa femme que dans le fonds, c'est la faute de l'autre.

    Oubliez également les nombreux autres témoignages.

  7. Anne B
    Anne B
    il y a 10 ans
    Déception
    J'ai déjà eu le plaisir de recevoir des courriels d'Amélia. Elle ne m'a jamais appelé "ma belle" ou "ma chérie". C'est probablement parce que je n'avais rien à lui offrir en retour. Je suis amèrement déçue ...

  8. Le parfum
    Le parfum
    il y a 10 ans
    Jouer le jeu
    Il était légitime pour Me Aubut de se défendre, et de justifier, en lien avec les allégations de Me Salehabadi-­Fouques, de manière à relativiser la chose.

    Ici, exemple de quelqu'un (Me Salehabadi-­Fouques) qui joue le jeu. Joue avec le feu. Et s'est brûlée.

    Reste que la situation demeure discutable et factuelle... Quelqu'un qui force une autre personne à l'embrasser vs quelqu'un qui s'approche et essuie un refus (ou tente puis essuie un refus) croyant de bonne foi que cela est permis.

    Puis... réalisant que non - encore une différence...

    Il paraît fort clair qu'il soit inapproprié d'appeler un collègue "mon chéri", en particulier un potentiel supérieur.

    Ce n'est pas une attaque commandée, mais une remise en contexte. Autant Me Aubut est volatile dans sa conduite, autant Me Salehabadi-­Fouques est un peu discutable dans sa manière "professionnelle" de communiquer.

    Disons que c'est un match nul...

    • Archimède
      Archimède
      il y a 10 ans
      Tout à fait d'accord
      Les décolletés profonds et les jupes courtes, ça n'est pas une licence pour prendre quelque liberté que ce soit. Ça peut passer le mauvais message à certaines personnes qui sont encore accrochés au temps de la révolution sexuelle des années '60, mais ça n'autorise pas un comportement indéfendable.

      Par contre, flirter peut être un jeu dangereux. Me Salehabadi-­Fouques dit elle-même qu'elle a joué le jeu, et il est tout à fait raisonnable que la publication de ses courriels à double sens soient publiés, question de remettre les choses en perspective.

      Flirtez tant que vous le voulez, mais ne criez pas à l'outrage. À moins bien sur que nous ne soyez à la recherche de publicité.

      Mais comme les écarts de Me Aubut dépassent très largement la situation de Me Salehabadi-­Fouques, il mérite tout à fait ce qui lui arrive présentement.

  9. Avocate
    Avocate
    il y a 10 ans
    on n'oublie pas mais on doute sur certains
    Ne vous en faites pas pour sa femme. Elle peut se défendre, la preuve, elle l'a giflé lors de leur premier rendez-vous. Et si elle divorce, elle ne sera pas dans la rue.

    Les agissements de Me Aubut n'ont rien à voir avec sa femme. Si elle est forte, elle s'en sortira, si elle est faible, elle jouera à la victime. Dans tous les cas, elle aura un deuil à vivre et pour cela, on lui transmet pleins d'énergie positive.

    Mon ex aimait bien la gent féminine et avait lui aussi tendance à les aimer de proches et les femmes étaient très réceptives. Je suis divorcée et c'est la meilleure chose qui ne pouvait pas m'arriver.

    J'ai longtemps douté de mon jugement quant au choix de mon conjoint. Mais pour dire la vérité, ses comportements n'ont rien à voir avec moi. Il a son histoire et moi j'ai la mienne.

  10. me
    imaginons l'inverse...
    Imaginons que Me Aubut aurait terminé ses courriels par des " je t'embrasse" " ma chérie" etc ...

    Si Me Amelia n'aimait pas ses avances , elle devait faire certains choix. Je n'excuse pas Me Aubut mais difficile de croire que Me Amelia ne jouait pas un jeu de flirt avec me Aubut...

    Bien malheureux tout cela car le véritable débat c'est que l'on soit femme ou homme, personne ne devrait se permettre de poser des gestes non voulus et les gestes devraient être dénoncés. J'ai honte du comité olympique d'avoir toléré une telle atmosphère en échange de l'immense pouvoir de Me Aubut de créer des opportunités et des avancées pour le sport olympique.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 10 ans
      Bon commentaire
      Très judicieux comme commentaire. Si Aubut avait utilisé un tel language, on aurait utilisé les courriels comme une autre preuve de son manque de savoir vivre. Comme une femme a fait ces commantaires, il y en a qui la défende.

      Rien n'excuse ce que Aubut a supposément fait, cependant, il faut reconnaitre que Me Salehabadi-­Fouques n'a pas la cause la plus évidente qui soit.

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